Raccordement électrique

Création d’une servitude

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Les plus hautes éoliennes du territoire de Vienne et Gartempe en construction

Publié le 16/02/2024 à 16:22 | Mis à jour le 16/02/2024 à 18:42Les socles de béton sont en cours de finition au parc éolien de la Monti, à Moulismes.
© (Photo NR-CP)

Trois éoliennes de 200 m de haut sont en cours de construction à Moulismes dans le Sud-Vienne. Visite de chantier.

Une visite intermédiaire du chantier de construction de trois éoliennes au parc éolien de La Monti, à Moulismes, a été organisée mardi 13 février 2024 par Siméon Soulet, chef du projet de la société WPD Onshore France (Limoges) et Frédéric Lassalle, animateur environnement du CPIE de Lathus.

Opérationnelles avant la fin de l’année

« Deux socles de base, en béton, de 800 m3, couplés de barre de fer, sont déjà coulés et le troisième est en cours », explique Siméon Soulet. C’est dans un ballet de camions toupies que quelques visiteurs découvrent l’avancée des travaux. « Ces trois éoliennes feront 200 m de haut, les plus grandes sur le territoire de Vienne et Gartempe. Elles produiront chacune 4,2 MWh environ, une production annuelle équivalente à deux fois la consommation de la ville de Montmorillon à l’année », poursuit-il.

Le parc étant construit sur un important terrain dégagé, l’enjeu diversité est faible, selon les organisateurs de la visite. « Pour le moment, nous avons installé des barrières filtres pour empêcher les grenouilles de venir sur les retenues d’eau autour des socles de béton. Elles seront enlevées à la fin de la construction. »

> À LIRE AUSSI. Cartographie éolienne : le débat est relancé dans la Vienne

Le troisième socle terminé, le chantier aura un temps de latence jusqu’en juin prochain. Puis les éléments, pylônes et pales, arriveront en pièces détachées, le montage durera environ deux mois. « Les éoliennes seront opérationnelles avant la fin de l’année », annonce le chef de projet. :

Le réaménagement du territoire pensé avec les habitants

Des ateliers de concertation animés par Frédéric Lassalle, du CPIE de Lathus, ont été mis en place. Il s’agit de créer de la médiation entre les constructeurs et les habitants sur les projets de réaménagement du territoire. Ces ateliers portent aussi sur la valorisation des paysages, des bocages, du patrimoine autour des énergies de demain, sur les ressources disponibles… Le village est un point d’étape pour les voyageurs de la N147.

> À LIRE AUSSI. Sud-Vienne : Moulismes cherche à valoriser la commune

D’un point de vue environnemental, la question des risques pour les chauves-souris s’est posée. « Les éoliennes seront équipées de capteurs ultrasons qui permettront de moduler et ralentir la vitesse des pales en fonction de la présence de celles-ci », rassure Siméon Soulet. 

Le chantier étant dans les temps prévus, l’inauguration et la mise en route sont prévues avant la fin de l’année 2024.

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Lettre au Ministre de l’énergie: Demande d’un moratoire des projets de production d’énergies renouvelables intermittentes

Monsieur Roland Lescure

Ministre délégué, chargé de l’Industrie et de l’Energie Ministère de l’Economie,

Objet : Demande d’un moratoire des projets de production d’énergies renouvelables intermittentes

Monsieur le Ministre,

La Fédération Environnement Durable – FED – a pour objet la préservation de l’environnement, en particulier aujourd’hui face au déploiement des énergies renouvelables intermittentes. Elle regroupe sur tout le territoire 1600 associations ou fédérations locales. La FED est une association d’intérêt public agréée au niveau national pour la « défense de l’environnement ».

Suite à votre nomination, permettez-nous de vous adresser ci-joint notre évaluation globale de la politique énergétique suivie jusqu’à ce jour. Cet état des lieux tel que perçu par notre association interpelle tant le devenir énergétique du pays que sa souveraineté, la bonne utilisation des fonds publics et la préservation de l’environnement.

Nous tenons au préalable à préciser que la FED ne s’oppose en tant que telle à aucune forme de production d’énergie. Nous reconnaissons volontiers que les énergies renouvelables intermittentes ont toute leur place pour se substituer, en tant que de besoin et quand il y a du vent ou du soleil, aux énergies fossiles émettrices de gaz à effet de serre (GES), cela essentiellement dans les pays où la production de base pilotable repose sur des énergies fossiles.

Nous considérons surtout que, en France, le parc nucléaire, associé au grand hydraulique, est notre principal atout ; il a donné au pays une immense avance industrielle, anticipant même dès les années 80 les préoccupations de décarbonation du mix national, ce qu’on a nommé plus tardivement « transition énergétique ». Nous regrettons donc que par contournements successifs des traités fondateurs de l’UE, les instances de l’UE entendent imposer, au cas spécifique de la France, un schéma concurrent inadapté de transition énergétique, basé sur des moyens de production d’électricité intermittente.

Nous souhaitons souligner les aspects nocifs qu’induit ce schéma d’un gigantisme déraisonnable, sans augmentation notable de puissance électrique garantie ni de décarbonation: transfert économique de richesse vers l’étranger, utilisation massive de l’argent public pour subventionner des acteurs privés, privatisation du secteur de la production de l’électricité, menaces pour la souveraineté et fragilisation de la défense du territoire.

Nous nous adressons à vous dans l’espoir que vous reconnaitrez qu’un moratoire des projets de production d’énergies renouvelables intermittentes est nécessaire pour donner le temps à une sérieuse phase d’études préalables, transparentes et publiques, face au constat que font les français de l’augmentation de leur facture et d’une industrialisation précipitée des campagnes et des côtes littorales, sans prise en compte de la destruction des paysages et des graves atteintes à la biodiversité.

Des alternatives à la décarbonation existent sans passer obligatoirement par l’électrification des usages, plus efficaces, rapides, mieux acceptables par les Français, mais aussi moins dispendieuses pour l’argent public et surtout moins mortelles pour les espèces protégées.

En ce qui concerne l’environnement, le code français de l’environnement L. 122-4 et le droit européen (directive 2001/42/CE), stipulent que les projets et programmes d’ENRi doivent faire l’objet d’une évaluation environnementale préalable. Or cela n’est jamais le cas, qu’il s’agisse de projets individuels ou de programmes. De même pour les impacts socio-économiques.

Nous nous tenons à votre entière disposition pour tout échange et dans cette attente, nous vous prions d’agréer Monsieur le Ministre, l’expression de notre haute considération.

Nathalie Beauzemont Administratrice Fédération Environnement DurableJean-Louis Butré Président Fédération Environnement Durable

PJ : Evaluation globale de la politique énergétique suivie jusqu’à ce jour – FED – Janvier 2024

Fevrier 2024

A l’attention de MM les Ministres de l’Energie et Finances, des Armées et de l’Ecologie

EVALUATION GLOBALE DE LA POLITIQUE ENERGETIQUE SUIVIE JUSQU’A CE JOUR

FED – JANVIER 2024

————

Doublement en 2035, par des ENRi, de la puissance installée du parc français, pourtant déjà décarboné, sans augmentation notable de puissance garantie ni de décarbonation

Le ralliement de trop nombreux décideurs et de leur administration à la vision de l’Energiewende plaquée en France, en dépit des spécificités de son mix énergétique, est en train de prendre une dimension vertigineuse : le projet de Stratégie française pour l’Energie et le Climat (SFEC 2023, page 19) propose, d’ici à 2035, de développer une capacité électrique intermittente aboutissant au double de celle du parc pilotable décarboné installé, soit en 2035 : environ 150 GW d’ENRi (éolien terrestre / marin + photovoltaïque) pour environ 90 GW (nucléaire + hydraulique).

Explosion des coûts et perte de souveraineté énergétique

La théorie politique consistant à rechercher une diversification des sources par des ENRi équivaut à multiplier inutilement les coûts d’investissement du parc de production électrique, sans puissance garantie ni décarbonation supplémentaires, et donc à préparer une explosion du coût de l’électricité pour le public et l’économie.

Cette politique nécessitera l’utilisation massive d’argent public pour subventionner notamment des acteurs privés, dans un secteur de la production de l’électricité qui vient pourtant d’être étatisé.

En outre, la prise en compte des principales externalités dédiées est généralement oubliée, dont celles dites de « back-up » (portant pourtant sur plus de la moitié de la production des ENRi) et de refonte totale du réseau électrique français (lignes et postes). Les tensions géopolitiques sur les supply chains internationales, dont dépendent fortement les matériaux de cette technologie, ne font qu’ajouter aux coûts et à la perte de souveraineté énergétique.

Transfert économique de richesse vers l’étranger

Cette fuite en avant (doublement inutile du parc installé en une dizaine d’années) ne se justifie pas : le petit parc thermique fossile subsistant en France (8%) étant déjà décarboné par les premières vagues déjà présentes d’ENRi, il n’y a pas d’avantage pour le climat à en ajouter de nouvelles.

Le résultat, démontré par le RTE, est qu’aujourd’hui les flux d’électricité éolienne française sont majoritairement appelés à l’exportation pour se substituer aux centrales fossiles des pays voisins, cela en général à vil prix, les nuisances restant en France ; ces flux non maîtrisés viennent aussi perturber le fonctionnement du parc nucléaire français (vieillissement accéléré, surcoûts, sûreté).

Dans les deux cas, ceci constitue un transfert économique de richesse de la France vers l’étranger, aux dépens des Français.

Ajoutons qu’en période ventée, comme le démontre une étude de référence du AEN / OCDE, cet excédent de sources intermittentes (ENRi) au sein du mix mettra en danger la stabilité du réseau, pouvant conduire à des délestages ou à des black-out.

Des alternatives décarbonées plus performantes aux transferts d’usages vers l’électricité

L’argument mis en avant pour imposer aux Français cette croissance les ENRi est celui de la décarbonation de nouveaux usages par transfert vers l’électricité. La FED partage cette volonté de décarboner également cette large part de la production énergétique hors électricité ; seulement nous pensons que le RTE, acteur majeur du système électrique, n’est pas le mieux placé pour définir la part qui doit se faire par une conversion à l’électricité.

Plutôt que de prendre comme paramètres d’entrée des hypothèses peu raisonnables et non

démontrables de croissance de cette demande, un chemin de sagesse devrait être de chiffrer le coût des différentes options, d’adapter le rythme de l’électrification des usages à la croissance envisageable de la production électrique pilotable, la plus économique et la moins subventionnée possible, et non l’inverse.

Parallèlement, pour explorer les alternatives à l’électrification, le RTE, opérateur du système électrique, a été chargé de l’élaboration des « futurs énergétiques 2050 » ; à cet égard, on s’étonne que les scenarios de décarbonation hors électricité ne s’appuient pas davantage sur les professions de la chaleur, les industries ou les collectivités concernées pour promouvoir d’autres sources (réseaux de chaleur décarbonée collective, géothermie, pompe à chaleur)…. Notons que certaines solutions électriques doivent d’ailleurs être considérées avec prudence ; la production de chaleur et d’hydrogène par l’électricité présente les plus mauvais rendements, les hypothèses volontaristes de Véhicules Electriques en 2035 sont sans doute précipitées et peu réalistes.

En outre accroître ainsi la demande d’électrification impose d’assurer à cette nouvelle clientèle des conditions de fourniture conformes à notre qualité de confort. Le défi du caractère aléatoire, variable et intermittent des ENRi doit être levé. La nécessité de sources de back-up (généralement au gaz, notamment en GNL, qui présente une bien mauvaise empreinte carbone) doit être intégrée dans les scénarios, ce qui n’est pas le cas. L’espoir mis dans des stockages massifs d’électricité comme la foi futuriste dans un pilotage de la demande et autres outils de flexibilité doivent être revus pragmatiquement. La levée de boucliers contre l’idée d’une utilisation des compteurs Linky pour une restriction autoritaire de la demande doit faire réfléchir.

Derniers espaces libres sacrifiés – Sécurité alimentaire en question (Agriculture, Pêche) – Public acceptance – Acceptabilité des Français

« La transformation à engager dans les trois prochaines décennies est d’une ampleur comparable à celle de la première révolution industrielle » aime à souligner l’ex-ministre Agnès Pannier-Runacher dans son projet de SFEC… Si les habitants des grandes villes sont épargnés, notre association est témoin de la colère et de l’épuisement dans les campagnes face à des nuisances toujours plus insupportables, à l’atteinte à la biodiversité, au permis de tuer les espèces protégées octroyée aux promoteurs. La réalité de ces nuisances commence aussi à apparaitre à une échelle démultipliée aux riverains et usagers des côtes françaises.

Point n’est besoin d’être grand savant pour comprendre que cette « révolution » va en effet accélérer l’industrialisation des campagnes, et provoquer massivement celle de l’espace maritime côtier jusque- là grandement protégé.

Aucune étude d’impact socio-économique préalable n’a été partagée, ni même une réflexion sur les conséquences en termes de souveraineté alimentaire d’agriculture et de pêche.

Last but not least : Souveraineté, défense du territoire

La part importante des capacités de productions renouvelables intermittentes, échappera globalement au secteur public. Sans que cela soit souligné et alors qu’EDF vient de redevenir 100% public, c’est la moitié du futur parc de production installé d’électricité en 2035 qui serait ainsi privatisé (sans véritable contrôle stratégique des acteurs pour ce secteur de souveraineté nationale).

La conséquence est particulière lourde pour l’éolien offshore, véritables plateformes industrielles

implantées dans un environnement particulièrement hostile et complexe, berceau de la biodiversité de la planète.

Les 45 GW en 50 parcs éoliens qui devraient border tout le littoral français vers 2050 occuperaient la surface de plusieurs départements, concédés notamment à des sociétés étrangères. Il s’agira d’une zone à risques pour la sécurité et la défense nationale…

Les problèmes classiques de collisions, de navigation à l’intérieur des parcs éoliens, de câbles à éviter, etc… constituent un premier niveau de préoccupations. Les perturbations des radars côtiers par les pales de ces éoliennes toujours plus élevées (300 mètres attendus) constituent un autre type de menace, d’autant que la multiplication des parcs va dresser le long du littoral de vraies forêts d’éoliennes ; or qui dit forêt dit possibilité de s’y cacher, donc menace potentielle de la part d’éléments hostiles. Ces champs éoliens, les câbles de liaison et les postes électriques en mer seront des équipements d’autant plus sensibles au sabotage qu’ils constitueront une part importante du mix électrique national. Ils offriront aussi des opportunités pour les narcotrafiquants, toujours intéressés à se mettre à l’abri des regards. Outre qu’ils vont impliquer également un nouveau poste de lourdes dépenses, ces angles morts de l’éolien marin, que sont dans le présent contexte géopolitique la sécurité et la sûreté nationale, mériteraient d’être abordés

PJ : Evaluation globale de la politique énergétique suivie jusqu’à ce jour – FED – Janvier 2024

Fevrier 2024

A l’attention de MM les Ministres de l’Energie et Finances, des Armées et de l’Ecologie

EVALUATION GLOBALE DE LA POLITIQUE ENERGETIQUE SUIVIE JUSQU’A CE JOUR

FED – JANVIER 2024

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Doublement en 2035, par des ENRi, de la puissance installée du parc français, pourtant déjà décarboné, sans augmentation notable de puissance garantie ni de décarbonation

Le ralliement de trop nombreux décideurs et de leur administration à la vision de l’Energiewende plaquée en France, en dépit des spécificités de son mix énergétique, est en train de prendre une dimension vertigineuse : le projet de Stratégie française pour l’Energie et le Climat (SFEC 2023, page 19) propose, d’ici à 2035, de développer une capacité électrique intermittente aboutissant au double de celle du parc pilotable décarboné installé, soit en 2035 : environ 150 GW d’ENRi (éolien terrestre / marin + photovoltaïque) pour environ 90 GW (nucléaire + hydraulique).

Explosion des coûts et perte de souveraineté énergétique

La théorie politique consistant à rechercher une diversification des sources par des ENRi équivaut à multiplier inutilement les coûts d’investissement du parc de production électrique, sans puissance garantie ni décarbonation supplémentaires, et donc à préparer une explosion du coût de l’électricité pour le public et l’économie.

Cette politique nécessitera l’utilisation massive d’argent public pour subventionner notamment des acteurs privés, dans un secteur de la production de l’électricité qui vient pourtant d’être étatisé.

En outre, la prise en compte des principales externalités dédiées est généralement oubliée, dont celles dites de « back-up » (portant pourtant sur plus de la moitié de la production des ENRi) et de refonte totale du réseau électrique français (lignes et postes). Les tensions géopolitiques sur les supply chains internationales, dont dépendent fortement les matériaux de cette technologie, ne font qu’ajouter aux coûts et à la perte de souveraineté énergétique.

Transfert économique de richesse vers l’étranger

Cette fuite en avant (doublement inutile du parc installé en une dizaine d’années) ne se justifie pas : le petit parc thermique fossile subsistant en France (8%) étant déjà décarboné par les premières vagues déjà présentes d’ENRi, il n’y a pas d’avantage pour le climat à en ajouter de nouvelles.

Le résultat, démontré par le RTE, est qu’aujourd’hui les flux d’électricité éolienne française sont majoritairement appelés à l’exportation pour se substituer aux centrales fossiles des pays voisins, cela en général à vil prix, les nuisances restant en France ; ces flux non maîtrisés viennent aussi perturber le fonctionnement du parc nucléaire français (vieillissement accéléré, surcoûts, sûreté).

Dans les deux cas, ceci constitue un transfert économique de richesse de la France vers l’étranger, aux dépens des Français.

Ajoutons qu’en période ventée, comme le démontre une étude de référence du AEN / OCDE, cet excédent de sources intermittentes (ENRi) au sein du mix mettra en danger la stabilité du réseau, pouvant conduire à des délestages ou à des black-out.

Des alternatives décarbonées plus performantes aux transferts d’usages vers l’électricité

L’argument mis en avant pour imposer aux Français cette croissance les ENRi est celui de la décarbonation de nouveaux usages par transfert vers l’électricité. La FED partage cette volonté de décarboner également cette large part de la production énergétique hors électricité ; seulement nous pensons que le RTE, acteur majeur du système électrique, n’est pas le mieux placé pour définir la part qui doit se faire par une conversion à l’électricité.

Plutôt que de prendre comme paramètres d’entrée des hypothèses peu raisonnables et non

démontrables de croissance de cette demande, un chemin de sagesse devrait être de chiffrer le coût des différentes options, d’adapter le rythme de l’électrification des usages à la croissance envisageable de la production électrique pilotable, la plus économique et la moins subventionnée possible, et non l’inverse.

Parallèlement, pour explorer les alternatives à l’électrification, le RTE, opérateur du système électrique, a été chargé de l’élaboration des « futurs énergétiques 2050 » ; à cet égard, on s’étonne que les scenarios de décarbonation hors électricité ne s’appuient pas davantage sur les professions de la chaleur, les industries ou les collectivités concernées pour promouvoir d’autres sources (réseaux de chaleur décarbonée collective, géothermie, pompe à chaleur)…. Notons que certaines solutions électriques doivent d’ailleurs être considérées avec prudence ; la production de chaleur et d’hydrogène par l’électricité présente les plus mauvais rendements, les hypothèses volontaristes de Véhicules Electriques en 2035 sont sans doute précipitées et peu réalistes.

En outre accroître ainsi la demande d’électrification impose d’assurer à cette nouvelle clientèle des conditions de fourniture conformes à notre qualité de confort. Le défi du caractère aléatoire, variable et intermittent des ENRi doit être levé. La nécessité de sources de back-up (généralement au gaz, notamment en GNL, qui présente une bien mauvaise empreinte carbone) doit être intégrée dans les scénarios, ce qui n’est pas le cas. L’espoir mis dans des stockages massifs d’électricité comme la foi futuriste dans un pilotage de la demande et autres outils de flexibilité doivent être revus pragmatiquement. La levée de boucliers contre l’idée d’une utilisation des compteurs Linky pour une restriction autoritaire de la demande doit faire réfléchir.

Derniers espaces libres sacrifiés – Sécurité alimentaire en question (Agriculture, Pêche) – Public acceptance – Acceptabilité des Français

« La transformation à engager dans les trois prochaines décennies est d’une ampleur comparable à celle de la première révolution industrielle » aime à souligner l’ex-ministre Agnès Pannier-Runacher dans son projet de SFEC… Si les habitants des grandes villes sont épargnés, notre association est témoin de la colère et de l’épuisement dans les campagnes face à des nuisances toujours plus insupportables, à l’atteinte à la biodiversité, au permis de tuer les espèces protégées octroyée aux promoteurs. La réalité de ces nuisances commence aussi à apparaitre à une échelle démultipliée aux riverains et usagers des côtes françaises.

Point n’est besoin d’être grand savant pour comprendre que cette « révolution » va en effet accélérer l’industrialisation des campagnes, et provoquer massivement celle de l’espace maritime côtier jusque- là grandement protégé.

Aucune étude d’impact socio-économique préalable n’a été partagée, ni même une réflexion sur les conséquences en termes de souveraineté alimentaire d’agriculture et de pêche.

Last but not least : Souveraineté, défense du territoire

La part importante des capacités de productions renouvelables intermittentes, échappera globalement au secteur public. Sans que cela soit souligné et alors qu’EDF vient de redevenir 100% public, c’est la moitié du futur parc de production installé d’électricité en 2035 qui serait ainsi privatisé (sans véritable contrôle stratégique des acteurs pour ce secteur de souveraineté nationale).

La conséquence est particulière lourde pour l’éolien offshore, véritables plateformes industrielles

implantées dans un environnement particulièrement hostile et complexe, berceau de la biodiversité de la planète.

Les 45 GW en 50 parcs éoliens qui devraient border tout le littoral français vers 2050 occuperaient la surface de plusieurs départements, concédés notamment à des sociétés étrangères. Il s’agira d’une zone à risques pour la sécurité et la défense nationale…

Les problèmes classiques de collisions, de navigation à l’intérieur des parcs éoliens, de câbles à éviter, etc… constituent un premier niveau de préoccupations. Les perturbations des radars côtiers par les pales de ces éoliennes toujours plus élevées (300 mètres attendus) constituent un autre type de menace, d’autant que la multiplication des parcs va dresser le long du littoral de vraies forêts d’éoliennes ; or qui dit forêt dit possibilité de s’y cacher, donc menace potentielle de la part d’éléments hostiles. Ces champs éoliens, les câbles de liaison et les postes électriques en mer seront des équipements d’autant plus sensibles au sabotage qu’ils constitueront une part importante du mix électrique national. Ils offriront aussi des opportunités pour les narcotrafiquants, toujours intéressés à se mettre à l’abri des regards. Outre qu’ils vont impliquer également un nouveau poste de lourdes dépenses, ces angles morts de l’éolien marin, que sont dans le présent contexte géopolitique la sécurité et la sûreté nationale, mériteraient d’être abordés en amont des décisions

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PROJET DE LOI SUR LA SOUVERAINETÉ ÉNERGÉTIQUE: Lettre au premier ministre

 

OBJET : PROJET DE LOI SUR LA SOUVERAINETÉ ÉNERGÉTIQUE

Monsieur le Premier Ministre,         

Au nom des 1700 associations françaises de la « Fédération Environnement Durable », je vous adresse nos respectueuses félicitations et accueille avec satisfaction votre nomination en tant que Premier Ministre de la République Française.

L’avant-projet de loi sur la souveraineté énergétique, que vous allez bientôt examiner au Conseil des Ministres a retenu toute notre attention :

Ce projet doit redonner à la France son indépendance en limitant les développements des Énergies Renouvelables intermittentes, solaire et éolien, et en relançant le nucléaire, qui était un fleuron de notre industrie, et qui peut le redevenir en produisant une électricité en abondance, peu chère, pilotable et n’émettant pratiquement pas de gaz à effets de serre.

Nous vous félicitons d’avoir ce courage politique, car aucune décision ne fait l’unanimité… 

Nous pensons que vous êtes dans la bonne voie en évitant d‘insérer dans votre projet de loi des engagements chiffrés irréalisables pour accroître idéologiquement les énergies renouvelables électriques intermittentes qui sont devenues inutiles[1] face au nucléaire.         
Ces énergies sont acceptables dans des pays qui produisent leur électricité par des moyens thermiques, charbon ou gaz, car elles permettent de décarboner en partie cette industrie. En France ce n’est pas le cas, la presque totalité de la production d’électricité est déjà décarbonée grâce au nucléaire et à l’hydraulique.

Cette nouvelle stratégie rendra à la France sa souveraineté énergétique, vous permettra de réduire massivement les gaz à effet de serre et de réorienter tous les budgets vers des domaines plus efficaces tels l’isolation thermique des bâtiments et les énergies renouvelables stockables2. L’économie de cette nouvelle stratégie pourrait atteindre 200 milliards d’euros à l’horizon 2035-2050 par rapport aux programmes en cours3, ce qui limitera la hausse des tarifs d’électricité et vous permettra de défendre le pouvoir d’achat des ménages et notamment ceux qui ont des revenus les plus modestes.                                  

Ainsi nous vous remercions de limiter drastiquement les ambitions sur les énergies électriques intermittentes qui n’ont aucun intérêt sinon d’accaparer de l’argent public au détriment de l’intérêt général, le symbole étant l’éolien industriel, la filière plus détestée des Français qui s’étend sur les territoires et le long des côtes, au détriment de notre patrimoine naturel et environnemental.

En vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma très haute considération.

Jean-Louis Butré
             Président      

 Fédération Environnement Durable
         3 rue des eaux-Paris-75016

[1] Citation de Jean-Marc Jancovici : Multiplier l’implantation de machines importées ne contribue pas à baisser nos GES, déséquilibre notre balance des paiements et va à l’encontre de la sobriété… les ENR, de par leur intermittence, sont dépendantes des énergies fossiles (centrales à gaz surtout).
2 Les subventions de la géothermie et du solaire thermique, sont actuellement dix fois inférieures à celles de l’éolien et du solaire photovoltaïque
3  Etude du CEREME : Institut Roland Berger

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Après 20 ans de « nucléaire honteux », l’exécutif a décidé de construire de nouveaux réacteurs

Jean-Marc Jancovici

11/02/2024 sur Linked IN

Après 20 ans de « nucléaire honteux », l’exécutif a décidé de construire de nouveaux réacteurs. Pour une fois, pas de divergence avec « l’opinion » : cette dernière n’y a jamais été aussi favorable depuis 1980 : https://t.ly/gXt6m

Notre pays n’est pas isolé en Europe : presque partout sur le Vieux Continent, l’adhésion au nucléaire a fortement cru récemment, même en Allemagne où, selon le baromètre 2023 ObsCop d’EDF, les « pour » dépassent désormais d’une courte tête les « contre » : https://t.ly/nrzto. Merci Poutine :).

Si tout le monde est d’accord, il n’y a donc « plus qu’à ». Sauf que, en fait, c’est maintenant que s’ouvrent des questions qui fâchent, comme j’essaie de l’expliquer dans cette chronique du jour sur RTL : https://t.ly/YmDfI

Il y a tout d’abord la question de notre capacité à faire. Lors du démarrage de la construction du parc actuel, dans les années 1970, l’industrie et la construction employaient environ 8 millions de personnes.

Aujourd’hui, il n’y a plus que 3,2 millions d’actifs dans ce secteur, et par ailleurs ceux qui travaillent dans des domaines en lien avec le nucléaire (construction métallique, par exemple) ont diminué encore plus vite que le reste.

Le vivier disponible d’ouvriers qualifiés et de techniciens éligibles (soudeurs, tuyauteurs, robinettiers, constructeurs d’infrastructures, etc) est donc bien plus réduit qu’il y a 50 ans. Or, le nucléaire a besoin de ces professions pour fabriquer les centrales.

Formons et embauchons alors ! Oui, mais : aucun équipementier ne va le faire de manière massive sans visibilité sur 20 ou 30 ans, qu’EDF n’est pas en mesure de leur apporter à cause du code de la commande publique.

Du coup, allons-nous devoir faire appel aux chinois pour reconstruire le parc, comme je l’ai évoqué sur le ton de la plaisanterie acide lors de cette intervention à l’INSTN il y a 6 ans : https://t.ly/3jhN_ ?

Autre question majeure : il est question de construire une version dite « simplifiée » de l’EPR. Mais sommes nous sûrs de miser sur le bon cheval ?

Une fois terminé (il y en a 2 en Chine et un en Finlande), l’EPR fonctionne normalement : ce n’est donc pas la question. Mais, son design (franco-allemand) en fait un objet très complexe : arriverons nous à le construire un jour pour un cout « normal » et dans un délai « normal » ?

Si nous voulons aller vite, la bonne stratégie est peut-être de reconstruire des réacteurs identiques à ceux en fonctionnement (l’EPR n’amène pas de rupture technologique majeure), et de pousser à 80 ans tous les réacteurs existants qui le pourront (ce que les USA ont déjà commencé à faire), le temps de boucler avec une 4è génération qu’il faut booster d’urgence, car c’est le seul nucléaire « durable », comme évoqué dans cette chronique.

Et ces questions en amènent une autre : le monde politique, la haute administration et le secteur industriel sont-ils « équipés » pour instruire ce dossier de manière appropriée ? Car là aussi les 20 dernières années ont laissé des traces..
 
 
 
Nous partageons sur ce point exactement les mêmes convictions.
Il s’agit maintenant d’un problème purement industriel qui doit être réglé par des personnes compétentes c’est à dire des ingénieurs et des techniciens
La filière nucléaire est malmenée depuis 20 ans.
Elle a été massacrée par des groupes qui ont pris sont contrôle au sommet de l’état et dont le seul objectif est de la fermer
Faire croire qu’en France des énergies intermittentes comme l’éolien et le photovoltaïque au sol sont des solutions d’avenir pour la remplacer est une imposture.
En 2000 la France produisait 75 % de son électricité avec du Nucléaire et 15% avec de l’hydraulique, les tarifs étaient accessibles à tous et les plus bas d’Europe
Après 20 ans d’errances politiques ayant pour objectif de réduire la part du nucléaire à 50/% pour accélérer un programme d’énergies renouvelables démentiel c’est la catastrophe économique planifiée avec une envolée de tarifs

Arrêtons de faire de la politique et revenons à des choses sérieuses avec des gens sérieux et compétents pour sauver la France d’une révolte sociale programmée
Jean-Louis Butré
Président de la Fédération Environnement Durable ( 1700 associations)
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Maires, élus, associations et population disent« Non » aux trois éoliennes à L’Isle-Jourdain

Vienne 
Publié le 10/02/2024 à 19:00 | Mis à jour le 10/02/2024 à 20:04

http://Maires, élus, associations et population disent « Non » aux trois éoliennes à L’Isle-Jourdain
Publié le 10/02/2024 à 19:00 | Mis à jour le 10/02/2024 à 20:04
Maires, élus, associations et population disent
« Non » aux trois éoliennes à L’Isle-Jourdain
À l’initiative de l’association Protégeons L’Isle-Jourdain, maires, élus du territoire,
associations et particuliers se sont mobilisés, samedi 10 février 2024, contre le projet
d’implantation de trois éoliennes sur le site de l’étang des Grellières, à L’Isle -Jourdain.
Samedi 10 février 2024, à 9 h, une soixantaine de personnes – maires et élus du territoire du Sud-Vienne
(1), associations de lutte pour la préservation de l’environnement et particuliers – ont répondu à l’appel à la
mobilisation de l’association Protégeons L’Isle-Jourdain (PIJ) contre le projet d’implantation de trois éoliennes
de 180 mètres de haut sur le site de l’étang des Grellières.
Action symbolique : ils ont déployé une banderole « Non aux 3 éoliennes à l’Isle-Jourdain », avec le site
d’implantation en arrière-plan.
Dans les cartons depuis 2014, ce projet porté par l’entreprise Energiter, basée à Montpellier, avait essuyé les
refus successifs du conseil municipal, l’avis défavorable du commissaire enquêteur en avril 2019 et le refus de
la préfète de la Vienne en février 2020 pour la délivrance d’une autorisation environnementale d’exploitation.
Ce premier a refait surface récemment à la suite de la décision de la Cour d’appel de Toulouse rendant un avis
favorable à la mise en place du projet.
Créée en mars 2023, l’association PIJ s’est ainsi constituée. « Nous avons créé l’association pour être plus
forts afin de répondre en justice au succès en appel de la société Energiter et nous avons formulé une
procédure de tierce opposition. Ce matin, nous avons voulu mobiliser ici chez un particulier, car nous sommes
situés à moins de 500 mètres de l’emplacement des aérogénérateurs, ce qui est illégal. Je parle
d’aérogénérateurs car éoliennes, cela vend du rêve ! » explique Sophie De Romblay, sa présidente.
La présidente de l’association Protégeons L’Isle-Jourdain, Sophie De Romblay, a pointé du doigt l’étude
d’impact inhérente à l’implantation de trois aérogénérateurs de 180 m de haut sur le site de l’étang des
Grellières.
© (Photo NR-CP, cor., Mickaël Martinet)
La dirigeante associative pointe du doigt l’étude d’impact qui minimise les effets néfastes d’une telle
implantation. « Vingt-trois éoliennes dans un diamètre de 6 km, l’effet d’encerclement est bel et bien présent.
Avec trois éoliennes de 180 m en bout de pale, l’impact visuel sur le patrimoine et en particulier l’église de
Saint-Paixent, classé aux Monuments historiques est inéluctable. Que dire des effets néfastes : le bruit,
l’effet stroboscopique et les infra-ondes qui impactent la santé humaine et animale. Je suis installée depuis
quatre ans avec un projet familial, ma fille développe une structure de bien-être animal, équin. Notre
territoire doit rester une région agricole et d’élevage. On prône le tourisme dans le Sud-Vienne et sous couvert
d’écologie on nous pollue avec ces éoliennes ! » fustige-t-elle.
« Un tel projet est néfaste pour tous les écosystèmes »
Aurélien Houdeline, son vice-président lui emboîte le pas : « Nous sommes sur une trame bleue et verte. Nous
sommes sur une zone hydrologique avec le ruisseau du Thierzat, affluent de l’étang des Grellières. L’étude
d’impact indique qu’il y a un risque fort de remontées des nappes sur le site où sont situées les éoliennes. Le
risque de pollution est important. Sur le volet de la biodiversité, avec un passage d’oiseaux migrateurs, un site
essentiel pour le nourrissage des chauves-souris et une zone de préservation d’une espèce d’orchidée
considérée comme vulnérable, un tel projet est néfaste pour tous les écosystèmes. Notre mobilisation est
pacifiste, nous devons rester soudés dans ce “ combat ” afin de préserver nos vallées de la Vienne et de la
Blourde. »
Respect de la ruralité
De son côté, Michel Jarrassier, président de la communauté de communes Vienne et Gartempe, appelle au
respect de la ruralité : « Les éoliennes sont toujours un sujet brûlant. Neuf communes donnent un avis
défavorable dont la commune d’implantation. Le commissaire enquêteur, la préfète donnent aussi un avis
défavorable et le promoteur continue. C’est un manque de respect ! Sur notre territoire, d’autres projets
ressurgissent et pourtant notre collectivité remplit déjà les objectifs 2030 en matière d’énergies renouvelables.
Quand on prône la ruralité, il serait bon de respecter les décisions des élus et la volonté des habitants ! »
(1) Étaient présents : le président de la communauté de communes Vienne et Gartempe et maire d’Usson-du-
Poitou, Michel Jarassier, les maires Jean-Pierre Melon L’Isle-Jourdain, Bernard Savard Millac, Pierre
Gourmelon Le Vigeant, Thierry Role Millaguet Adriers, Daniel Bourgoin Moussac, Jean-Marie Batlle
Mouterre-sur-Blourde, Jean-Michel Faroux Mauprévoir et Frédéric Texier Brux et les élus d’Availles-
Limouzine et Nérignac, ainsi que le conseiller régional (RN) Éric Soulat.

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Un maire accro aux éoliennes dans les pales de la justice

09/02/2024

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Photovoltaïque sur des terres naturelles, agricoles ou forestières : nous ne tomberons pas dans le panneau !

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Pourquoi l’électricité est-elle si chère ? Un ancien patron d’EDF répond

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«Tournant au vent de l’idéologie et de la propagande, les éoliennes s’essoufflent»

Par Michel Bernard

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/michel-bernard-tournant-au-vent-de-l-ideologie-et-de-la-propagande-les-eoliennes-s-essoufflent-20240203

TRIBUNE – Dans un pays qui se targue d’avoir la politique culturelle la mieux dotée par les pouvoirs publics, les protestations contre la destruction des paysages sont rares, regrette l’écrivain, qui dénonce l’implantation d’éoliennes dans nos campagnes.Publié le 03/02/2024 à 07:00

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Lettre FED à Messieurs les Ministres de l’Energie et des Finances, des Armées et de l’Ecologie



Paris, le 3 février 2024

 Objet : Demande d’un moratoire des projets de production d’énergies renouvelables intermittentes (ENRi).  


Bonjour Monsieur le Ministre,

La Fédération Environnement Durable – FED – a pour objet la préservation de l’environnement, en particulier aujourd’hui face au déploiement des énergies renouvelables. Elle regroupe sur tout le territoire 1600 associations ou fédérations locales. La FED est une association d’intérêt public agréée au niveau national pour la « défense de l’environnement ».

En cette période de nouvelle organisation gouvernementale, permettez-nous de vous adresser ci-joint notre évaluation globale de la politique énergétique suivie jusqu’à ce jour.  Cet état des lieux tel que perçu par notre association interpelle tant le devenir énergétique du pays que sa souveraineté, la bonne utilisation des fonds publics et la préservation de l’environnement.

Nous tenons au préalable à préciser que la FED ne s’oppose en tant que telle à aucune forme de production d’énergie. Nous reconnaissons volontiers que les énergies renouvelables intermittentes ont toute leur place pour se substituer, en tant que de besoin et quand il y a du vent ou du soleil, aux énergies fossiles émettrices de gaz à effet de serre (GES), cela essentiellement dans les pays où la production de base pilotable repose sur des énergies fossiles.

Nous considérons surtout que, en France, le parc nucléaire, associé au grand hydraulique, est notre principal atout ; il a donné au pays une immense avance industrielle, anticipant même dès les années 80 les préoccupations de décarbonation du mix national, ce qu’on a nommé tardivement « transition énergétique ».

Nous regrettons donc que par contournements successifs des traités fondateurs de l’UE, sous la pression d’une coalition d’Etats membres conduite par l’Allemagne, avec le soutien de l’Agence Internationale de l’Energie, les instances de l’UE entendent imposer, au cas spécifique de la France, un schéma concurrent de transition énergétique, basé sur des moyens de production d’électricité intermittente (ENRi).

Nous souhaitons souligner certains des aspects nocifs qu’induit le gigantisme déraisonnable de ce schéma : transfert de valeur vers l’étranger, utilisation massive de l’argent public pour subventionner les projets privés, menaces pour la souveraineté et fragilisation de la défense du territoire.

En ce qui concerne l’environnement, le code français de l’environnement L. 122-4 et le droit européen (directive 2001/42/CE), stipulent que les projets et programmes d’ENRi doivent faire l’objet d’une évaluation environnementale préalable. Or cela n’est jamais le cas, qu’il s’agisse de projets individuels ou de programmes. De même pour les impacts socio-économiques.

Nous vous adressons cet appel, dans l’espoir que vous reconnaitrez qu’un moratoire des projets de production d’énergies renouvelables intermittentes (ENRi) est nécessaire pour donner le temps à une sérieuse phase d’études préalables, transparentes et publiques, sur les thèmes que nous soulevons ici.

Nous vous prions d’agréer Monsieur le Ministre, l’expression de notre haute considération.

Nathalie Beauzemont
Administratrice
Fédération Environnement Durable

Jean-Loui Butré
Président
Fédération Environnement Durable

Annexe

PJ :
Evaluation globale de la politique énergétique suivie jusqu’à ce jour – FED – Janvier 2024

Fevrier 2024

 A l’attention de MM les Ministres de l’Energie et Finances, des Armées et de l’Ecologie

 Evaluation globale de la politique énergétique suivie jusqu’à ce jour

FED – Janvier 2024

Quasi-doublement des investissements de capacité, sans augmentation notable de puissance garantie            
               
Le ralliement de trop nombreux décideurs et de leur administration à la vision de l’Energiewende plaquée en France, en dépit des spécificités de son mix énergétique, est en train de prendre une dimension vertigineuse : le projet de Stratégie française pour l’Energie et le Climat (SFEC 2023, page 19) propose, d’ici à 2035, d’investir en capacité électrique intermittente le double de celle du parc pilotable installé,  soit environ 150 GW d’ENRi (éolien terrestre / marin + photovoltaïque) pour environ 90 GW (nucléaire + hydraulique).

 Transfert de valeur vers l’étranger

Cette fuite en avant (triplement du parc installé en une dizaine d’années) ne se justifie pas : le petit parc thermique fossile subsistant en France étant déjà décarboné par les premières vagues d’ENRi, il n’y a pas d’avantage pour le climat à en ajouter de nouvelles. Le résultat, démontré par le RTE, est qu’aujourd’hui les flux d’électricité éolienne française sont majoritairement appelés à l’exportation pour se substituer aux centrales fossiles des pays voisins, cela en général à vil prix, les nuisances restant en France ; ces flux non maîtrisés viennent aussi perturber le fonctionnement du parc nucléaire français (vieillissement accéléré, surcoûts, sûreté). Dans les deux cas, ceci constitue un transfert de valeur (énergétique et économique) de la France vers l’étranger aux dépens des Français.

Ajoutons qu’en période ventée, comme le démontre une étude de référence du AEN / OCDE, cet excédent de sources intermittentes (ENRi) au sein du mix mettra en danger la stabilité du réseau, pouvant conduire à des délestages ou à des black-out.

Les besoins liés aux transferts d’usages vers l’électricité 

L’argument mis en avant pour imposer aux Français cette croissance les ENRi est celui de la décarbonation de nouveaux usages par transfert vers l’électricité. La FED partage cette volonté de décarboner également cette large part de la production énergétique hors électricité ; seulement nous pensons que le RTE, acteur majeur du système électrique, n’est pas le mieux placé pour définir la part qui doit se faire par une conversion à l’électricité.   

Plutôt que de prendre comme paramètres d’entrée des hypothèses peu raisonnables et non démontrables de croissance de la demande, un chemin de sagesse devrait être de chiffrer le coût des différentes options, d’adapter le rythme de l’électrification des usages à la croissance envisageable de la production électrique pilotable, la plus économique et la moins subventionnée possible, et non l’inverse.

Parallèlement, pour explorer les alternatives à l’électrification, le RTE, opérateur du système électrique, a été chargé de l’élaboration des « futurs énergétiques 2050 » ; à cet égard, on s’étonne que les scenarios de décarbonation hors électricité ne s’appuient pas davantage sur les professions de la chaleur, les industries ou les collectivités concernées. Notons que certaines solutions électriques doivent d’ailleurs être considérées avec prudence ; la production de chaleur et d’hydrogène par l’électricité présente les plus mauvais rendements, les hypothèses volontaristes de Véhicules Electriques sont sans doute précipitées et peu réalistes ; à l’opposé, le chauffage électrique, tant développé il y a des décennies pour soutenir le nucléaire, peut aussi se révéler aujourd’hui déplacé face à d’autres sources (réseaux de chaleur décarbonée collective, géothermie, pompe à chaleur)…

En outre accroître ainsi la demande impose d’assurer à la nouvelle clientèle des conditions de fourniture conformes à notre qualité de confort. Le défi du caractère aléatoire et intermittent des ENRi doit être levé. La nécessité de sources de back-up (généralement au gaz, notamment en GNL, qui présente une bien mauvaise empreinte carbone) doit être intégrée dans les scénarios, ce qui n’est pas le cas.  L’espoir mis dans des stockages massifs d’électricité comme la foi futuriste dans un pilotage de la demande et autres outils de flexibilité doivent être revus pragmatiquement. La levée de boucliers contre l’idée d’une utilisation des compteurs Linky pour une restriction autoritaire de la demande doit faire réfléchir.

Explosion des coûts

La théorie politique consistant à rechercher une diversification des sources équivaut à multiplier les coûts d’investissement du parc de production électrique, sans puissance garantie supplémentaire, et donc à préparer une explosion du coût de l’électricité. En outre, la prise en compte des externalités dédiées est généralement oubliée, dont celles dites de « back-up » (portant pourtant sur plus de la moitié de la production) et de refonte totale du réseau électrique français (lignes et postes). Les tensions géopolitiques sur les supply chains internationales, dont dépendent fortement les matériaux de cette technologie, ne font qu’ajouter aux coûts et à la perte de souveraineté énergétique.

Derniers espaces libres sacrifiés – Sécurité alimentaire en question (Agriculture, Pêche)

« La transformation à engager dans les trois prochaines décennies est d’une ampleur comparable à celle de la première révolution industrielle » aime à souligner l’ex-ministre Agnès Pannier-Runacher dans son projet de SFEC… Si les habitants des grandes villes sont épargnés, notre association est témoin de la colère et de l’épuisement dans les campagnes face à des nuisances toujours plus insupportables, à l’atteinte à la biodiversité, au permis de tuer les espèces protégées octroyée aux promoteurs. La réalité de ces nuisances commence aussi à apparaitre à une échelle démultipliée aux riverains et usagers des côtes françaises.

Point n’est besoin d’être grand savant pour comprendre que cette « révolution » va en effet accélérer l’industrialisation des campagnes, et provoquer massivement celle de l’espace maritime côtier jusque-là grandement protégé.

Aucune étude socio-économique préalable n’a été partagée correspondant aux enjeux de souveraineté alimentaire d’agriculture et de pêche.

Souveraineté, défense du territoire

La part importante des capacités de productions renouvelables, aléatoires et intermittentes, échappera au secteur public. Sans que cela soit souligné et alors qu’EDF vient de redevenir 100% public, du futur parc de production qui devrait ainsi être privatisé sans contrôle stratégique des acteurs.

La conséquence est particulière lourde pour l’éolien offshore, véritables plateformes industrielles implantées dans un environnement particulièrement hostile et complexe, berceau de la biodiversité.

Les 45 GW en 50 parcs éoliens qui devraient border tout le littoral français vers 2050 occuperaient la surface de plusieurs départements, concédés notamment à des sociétés étrangères. Il s’agira d’une une zone à risques pour la sécurité et la défense nationale…

Les problèmes classiques de collisions, de navigation à l’intérieur des parcs éoliens, de câbles à éviter, etc… constituent un premier niveau de préoccupations. Les perturbations des radars côtiers par les pales de ces éoliennes toujours plus élevées (300 mètres attendus) constituent un autre type de menace, d’autant que la multiplication des parcs va dresser le long du littoral de vraies forêts d’éoliennes ; or qui dit forêt dit possibilité de s’y cacher, donc menace potentielle de la part d’éléments hostiles. Ces champs éoliens, les câbles de liaison et les postes électriques en mer seront des équipements d’autant plus sensibles au sabotage qu’ils constitueront une part importante du mix électrique national. Ils offriront aussi des opportunités pour les narcotrafiquants, toujours intéressés à se mettre à l’abri des regards.

Outre qu’ils vont impliquer également un nouveau poste de lourdes dépenses, ces angles morts de l’éolien marin, que sont dans le présent contexte géopolitique, la sécurité et la sûreté nationale mériteraient d’être abordés en amont des décisions.

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Lettre  FED au premier ministre : projet de loi sur la Transition Energétique

 A : Lettre  FED au   Premier ministre

 Paris le 17 janvier 2024        

OBJET : Lettre  au premier ministre : projet de loi sur la Transition Energétique

Monsieur le Premier Ministre,          

Au nom des 1700 associations françaises de la « Fédération Environnement Durable », je vous adresse nos respectueuses félicitations et accueille avec satisfaction votre nomination en tant que Premier Ministre de la République Française.

L’avant-projet de loi sur la souveraineté énergétique, que vous allez bientôt examiner au Conseil des Ministres a retenu toute notre attention :

Ce projet doit redonner à la France son indépendance en limitant les développements des Énergies Renouvelables intermittentes, solaire et éolien, et en relançant le nucléaire, qui était un fleuron de notre industrie, et qui peut le redevenir en produisant une électricité en abondance, peu chère, pilotable et n’émettant pratiquement pas de gaz à effets de serre.

Nous vous félicitons d’avoir ce courage politique, car aucune décision ne fait l’unanimité…

Nous pensons que vous êtes dans la bonne voie en évitant d‘insérer dans votre projet de loi des engagements chiffrés irréalisables pour accroître idéologiquement les énergies renouvelables électriques intermittentes qui sont devenues inutiles[1] face au nucléaire.         
Ces énergies sont acceptables dans des pays qui produisent leur électricité par des moyens thermiques, charbon ou gaz, car elles permettent de décarboner en partie cette industrie. En France ce n’est pas le cas, la presque totalité de la production d’électricité est déjà décarbonée grâce au nucléaire et à l’hydraulique.

Cette nouvelle stratégie rendra à la France sa souveraineté énergétique, vous permettra de réduire massivement les gaz à effet de serre et de réorienter tous les budgets vers des domaines plus efficaces tels l’isolation thermique des bâtiments et les énergies renouvelables stockables2. L’économie de cette nouvelle stratégie pourrait atteindre 200 milliards d’euros à l’horizon 2035-2050 par rapport aux programmes en cours3, ce qui limitera la hausse des tarifs d’électricité et vous permettra de défendre le pouvoir d’achat des ménages et notamment ceux qui ont des revenus les plus modestes.                                  

Ainsi nous vous remercions de limiter drastiquement les ambitions sur les énergies électriques intermittentes qui n’ont aucun intérêt sinon d’accaparer de l’argent public au détriment de l’intérêt général, le symbole étant l’éolien industriel, la filière plus détestée des Français qui s’étend sur les territoires et le long des côtes, au détriment de notre patrimoine naturel et environnemental.

En vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma très haute considération.

Jean-Louis Butré 
             Président      

 Fédération Environnement Durable
         3 rue des eaux-Paris-75016

[1] Citation de Jean-Marc Jancovici : Multiplier l’implantation de machines importées ne contribue pas à baisser nos GES, déséquilibre notre balance des paiements et va à l’encontre de la sobriété… les ENR, de par leur intermittence, sont dépendantes des énergies fossiles (centrales à gaz surtout).
2 Les subventions de la géothermie et du solaire thermique, sont actuellement dix fois inférieures à celles de l’éolien et du solaire photovoltaïque
3  Etude du CEREME : Institut Roland Berger

 

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400 panneaux solaires incendiés par des opposants à une centrale photovoltaïque ?

Depuis quelques mois, l’ambiance devient irrespirable du côté de la Montagne de Lure. Le projet photovoltaïque de Cruis, dans les Alpes-de-Haute-Provence, est l’objet de vives tensions entre Boralex, le porteur de projet, et des opposants écologistes qui y voient une menace directe pour la biodiversité locale. Après de nombreuses manifestations, les revendications sont montées d’un cran, puisque qu’un stock de panneaux solaires aurait été volontairement incendié. 

D’une emprise de 17 hectares pour une puissance de 14,8 MWc, la future centrale photovoltaïque, portée par la société Boralex, est située sur une ancienne parcelle forestière qui avait été victime d’un feu de forêt en 2004. Si l’entreprise et certains élus locaux ont assuré que la parcelle n’avait que peu d’intérêt pour la biosphère du fait d’un sol très caillouteux, celle-ci ne fait pas moins partie d’une zone classée réserve de biosphère par l’Unesco. Elle abriterait près de 88 espèces protégées. Et si la société avait bien reçu, en 2020, une dérogation permettant la construction de la centrale, d’autres espèces protégées ont été découvertes depuis.

Les panneaux solaires incendiés / Image : BFMTV DICI.

Préservation de la biodiversité ou production d’énergie solaire, faut-il choisir ?

Les énergies renouvelables sont-elles incompatibles avec la biodiversité ? C’est la question que l’on peut légitimement se poser face à de tels projets. Pourtant, il semblerait que les centrales photovoltaïques ne soient pas si néfastes pour la biodiversité qu’on ne pourrait le penser. D’abord, leur structure légère permet de ne pas utiliser de béton, ou très peu, contrairement aux parcs éoliens par exemple. Plusieurs études, aux États-Unis comme en Europe, tendent à montrer que ces infrastructures auraient même un impact positif, laissant intact les structures d’habitat de nombreuses espèces tout en servant de refuge pour d’autres. Ils seraient particulièrement prisés des insectes, reptiles, amphibiens et même de certaines espèces d’oiseaux des champs qui viennent y faire leurs nids.

À LIRE AUSSIPourquoi ces habitants ne veulent pas d’une centrale solaire agrivoltaïque ?

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Clap de fin pour le solaire et l’éolien en France

Eolien

L’avant-projet de loi sur la souveraineté énergétique a été divulguée, et elle a eu l’effet d’une douche froide en ce début d’année. « Fin des énergies renouvelables en France ! », « Manque de respect pour la filière ! », les critiques n’ont cessé de pleuvoir. Mais qu’en est-il réellement ? Que dit le texte ?

C’est la première partie de l’avant-projet de loi qui nous intéresse dans cet article. Elle a pour objectif de modifier l’article L100-4 du Code de l’Énergie concernant deux aspects : les objectifs énergétiques généraux d’une part et les moyens de production d’autre part. Et ce sont bien ces deux aspects qui ont suscité un tollé. Regardons davantage en détail.

Des objectifs moins contraignants ?

Le tableau ci-dessous récapitule les modifications les plus importantes proposées en ce qui concerne les objectifs généraux de la politique énergétique.

Texte en vigueur

Modification proposée

Article L100-4 I.1°

Réduire les émissions de gaz à effets de serre par rapport à 1990 de 40 % en 2030

Neutralité carbone à l’horizon 2050

Article L100-4 I.1°

Tendre vers une réduction de 50 % entre 1990 et 2030 (en excluant les variations associées à l’usage des terres et à la foresterie)

Article L100-4 I.2°

Réduire la consommation énergétique finale par rapport à 2012 de 7 % en 2023, 20 % en 2030 et de 50 % en 2050

Article L100-4 I.2°

Tendre vers une réduction de la consommation énergétique finale par rapport à 2012 de 7 % en 2023, 30 % en 2030 et de 50 % en 2050

Article L100-4 I.3°

Réduire la consommation énergétique primaire des énergies fossiles par rapport à 2012 de 40 % en 2030

Article L100-4 I.3°

Tendre vers une réduction de la consommation énergétique primaire des énergies fossiles par rapport à 2012 de 45 % en 2030 et 60 % en 2035.

Le texte évoque des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de la consommation énergétique finale et de la consommation des énergies fossiles. De manière générale, on constate que le gouvernement propose de rendre ces objectifs plus ambitieux, mais, dans le même temps, change la formulation de « réduire » vers « tendre vers une réduction ».

Suppression des objectifs chiffrés de sources d’énergie renouvelable

Le tableau ci-dessous récapitule certaines des modifications proposées en ce qui concerne le mix énergétique :

Texte en vigueur

Modification proposée

Pas de mention de capacité nucléaire

Article L100-4 II.2°

Maintenir une puissance installée de capacité électronucléaire d’au moins 63 GW, avec une disponibilité  + objectifs de disponibilité.

Article L100-4 III.1°

Nouvelles constructions : au moins 9,9 GW engagés en 2026, et 13 GW engagés au-delà

Pas de mention des capacités pilotables hors nucléaire

Article L100-4 II.3°

Maintenir la puissance installée Conversion progressive à des combustibles bas-carbone

Article L100-4 I.4°

La part des énergies renouvelables doit être portée à 23 % en 2020 et 33 % en 2030. Mention de l’énergie hydraulique, des éoliennes et de l’agrivoltaïsme.

Article L100-4 II.3°

Assurer un déploiement des énergies renouvelables permettant d’assurer la couverture des besoins en électricité en sus des moyens nucléaires et pilotables hors nucléaire. Favoriser le développement de flexibilité telles que la modulation de la consommation et de la production d’énergie électrique et le stockage d’énergie.

Article L100-4 I.8°

Autonomie énergétique et un mix à 100 % d’énergie renouvelable pour les collectivités d’outre-mer à l’horizon 2030.

Article L100-4 II.6°

Mix énergétique à 100 % d’énergie renouvelable à l’horizon 2030 et l’autonomie énergétique à l’horizon 2050.

Article L100-4 I.9°

Multiplier par cinq la quantité de chaleur et de froid renouvelables et de récupération à l’horizon 2030

Article L100-4 II.4°

Viser une part de 45 % de chaleur et de froid renouvelable dans la consommation de chaleur et de froid en 2030 et de 55 % en 2035.

Article L100-4 I.10°

Hydrogène bas-carbone à environ 20 % à 40 % des consommations totales d’hydrogène à l’horizon 2030

Plus de mention de l’hydrogène

Le changement de formulation de l’avant-projet de loi est significatif. D’un objectif chiffré fixé à une valeur 33 % de part d’énergie renouvelable pour 2030, tout objectif chiffré est supprimé. Dans le même temps, le texte sanctuarise une puissance installée nucléaire de 63 GW. L’émoi de la filière renouvelable peut se comprendre, notamment lorsque les modifications de l’avant-projet de loi se présentent sous une forme quelque peu technocratique : « Les 4° à 11° du I et le Ibis sont supprimés. ».

En France, environ 20 % de la consommation finale d’énergie primaire provient aujourd’hui du secteur nucléaire. Sous l’hypothèse d’une division par deux de cette consommation finale, et, au premier ordre, une production nucléaire constante, la part de l’énergie nucléaire augmenterait à 40 %. Resterait-il 60 % du mix disponibles pour l’extension des énergies renouvelables ? Il est difficile de répondre à cette question, car la réponse dépend d’une part de l’électrification des usages lancée massivement par ailleurs (transport électrique et pompes à chaleur) et de la réduction effective de la part des énergies fossiles. Il est toutefois possible d’affirmer que le gouvernement n’a pas décidé de l’arrêt des énergies renouvelables.

À LIRE AUSSI
L’éolien et le solaire remplacent-ils vraiment le nucléaire en France ?

Quelles seront les suites ?

Depuis, le ministère de l’Économie a récupéré la compétence de l’Énergie, et un nouveau texte intitulé « saisine rectificative au projet de loi relatif à la souveraineté énergétique » aurait été communiqué depuis le 17 janvier. Dans ce texte, tout le Titre I de l’avant-projet de loi aurait été supprimé.

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Montages financiers de certaines sociétés éoliennes françaises 

Éolien: Possible conflit d’intérêts au Crédit Mutuel ? 

https://factuel.media/argent-public/articles/possible-conflit-dinterets-au-credit-mutuel_tco_20619671

LÉO LE CALVEZ

7MIN

INFO FACTUEL – Le numéro 2 de la Banque Transatlantique du Luxembourg se trouve-t-il au coeur d’un conflit d’intérêts ? Fabrice Bonischo, numéro 2 de la Banque Transatlantique du Luxembourg, une filiale à 100 % du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, est aussi l’administrateur d’une holding du nom de An Muileann. La holding est le point de transit entre de nombreuses petites sociétés de production d’électricité éolienne française aux comptes douteux et le Luxembourg.

 
Application du Crédit Mutuel
 
Application du Crédit Mutuel SOPA IMAGES/SIPA

Fondée en 1989 par le Crédit Mutuel, la Banque Transatlantique Luxembourg est une banque privée de droit luxembourgeois et une filiale de Banque Transatlantique. Membre du Comité de direction, Fabrice Bonischo y tient le poste de Directeur Associé et représente ainsi la deuxième figure la plus importante de la banque. Le nom de cet homme, plutôt discret, apparaît également dans le conseil d‘administration d’une holding de sociétés d’énergie éolienne.

Zone d’ombre des énergies renouvelables, ces petites sociétés à responsabilité limitée de production d’électricité sont difficiles à quantifier de manière précise à l’échelle nationale. Selon les chiffres de l’Observatoire de l’éolien, publiés dans son édition de 2023, le secteur emploie un total de 28.266 personnes. Les emplois directs et indirects sont en constante augmentation et s’appuient sur 900 sociétés présentes sur toutes les activités de la filière éolienne. Ces sociétés sont autant de groupes industriels que de TPE.

Elles sont donc très nombreuses, dans le marché de l’éolien, à disposer de petits capitaux de départ compris entre 1000 et 3000 euros. Un montant dérisoire, qui implique que leur responsabilité ne pourra jamais être engagée au-delà, en cas de faillite. Ce montant est encore plus surprenant à la vue de leur objet social, qui consiste en « la réalisation de parcs de production d’énergies renouvelables et plus particulièrement la construction et l’exploitation de parcs éoliens, le montage, le financement, l’ingénierie et l’exploitation d’opérations de développement des énergies, notamment renouvelables et fossiles » (source Papers). En somme, une mission qui implique de manipuler des dizaines de millions d’euros.

Nous avons découvert qu’elles sont nombreuses à être liées au Luxembourg via une holding du nom d’An Muileann et dont l’administrateur n’est autre que Fabrice Bonischo, le numéro 2 de la banque Transatlantique du Luxembourg, une filiale à 100 % du Crédit Mutuel Alliance Fédérale.

Un marché opaque sur fond de deniers publics

La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) publiée au Journal officiel du 18 août 2015, engageait la France dans la lutte contre le dérèglement climatique et à la préservation de l’environnement. Des plans d’action ont été mis en place dont le développement de l’énergie éolienne.

Dans le souci d’encourager le développement de l’éolien, l’État Français décide d’un prix de rachat de la production d’électricité éolienne plus élevé que ceux du marché afin de soutenir le secteur. Au-delà du prix de vente garanti, le financement de l’éolien se base sur la prise en charge de l’environnement électrique, comme par exemple les réseaux ou encore les raccordements. Le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) a été créé en 2000, donnant à Enedis et RTE les moyens financiers d’adapter leurs outils. Le TURPE représente plus de 30% de la facture d’électricité des ménages français. En clair, le contribuable participe très largement au développement de l’énergie éolienne. En contrepartie, le secteur manque de transparence et l’industrie échappe souvent à l’impôt.

Les sociétés de production d’électricité éolienne s’organisent dans une logique de poupées russes. Derrière le nom d’une entreprise se cachent en réalité plusieurs entités. Nous avons ainsi découvert une cinquantaine de sociétés liées au Luxembourg via une holding du nom d’An Muileann et dont l’administrateur n’est autre que Fabrice Bonischo, le numéro 2 de la banque Transatlantique du Luxembourg, une filiale à 100 % du Crédit Mutuel Alliance Fédérale. L’actionnaire principal de la holding An Muileann est la société Odessa Securities, épinglée par les Panama Papers.

Des chiffres d’affaires en baisse et pourtant des actifs toujours plus grands

À regarder de près les comptes de certaines de ces cinquante sociétés, des questions apparaissent. « Parc Éolien de l’Abbaye » est par exemple l’une des sociétés de production d’électricité dont les comptes ont attiré notre attention. Son chiffre d’affaires en 2016 était d’un peu moins de 90.000 euros, trois ans plus tard, en 2019, il passe à 39.000 euros. Soit une perte de plus de 50.000 euros. En 2020, le chiffre d’affaires est de 19.300 euros et reste identique en 2021. Pourtant, son résultat net est déficitaire jusqu’en 2019 de 103.000 euros. En 2020, il remonte à 51.000 euros avant d’exploser les compteurs en 2021 avec 1,89 million d’euros de résultat net. Comment, en cinq ans, le chiffre d’affaires de la société a-t-il pu baisser alors que le résultat net de la société a explosé ?

L’explication se trouve dans les produits financiers de participation qui, dans le cas de cette société, se sont élevés à 1.934.000 euros pour 2021. En théorie, les produits financiers de participation sont censés être des placements avec les excédents de trésorerie d’une entreprise, à l’occasion de son exercice comptable.

En 2019 et 2020, le « Parc Éolien de l’Abbaye » avait plus d’un million d’euros de trésorerie malgré des résultats déficitaires. En déduction, cette société a réalisé des placements qui lui ont rapporté de l’argent, avant d’affecter cela à son résultat net jusqu’à être déficitaire l’année suivante. Pourtant, compte tenu des prix garantis par l’État, elle n’aurait jamais dû être à perte pendant plusieurs années.

Des anomalies dans les 50 sociétés éoliennes

Il est fort probable, selon un expert en écriture comptable qui a requis l’anonymat, que « le résultat net a été remonté sous forme de dividendes à l’associé unique, auquel cas, compte tenu du secret fiscal luxembourgeois, on ne peut y avoir accès ».

Au-delà de l’exemple du « Parc Éolien de l’Abbaye », d’autres anomalies se remarquent dans toutes les autres sociétés de production. Leurs noms commencent toutes par « Parc Éolien », elles n’enregistrent chacune aucun salarié et sont toutes dirigées par deux hommes, Stanislas et Xavier de la Rochefoucauld. Toutes affichent également des cascades comptables qui défient la logique.

Un lanceur d’alerte, expert anonyme qui nous a contactés et qui a réalisé un travail d’enquête en sources ouvertes sur la rentabilité des énergies renouvelables explique : « Les chiffres d’affaires des sociétés exploitantes évoquées sont limités, voire très bas, on en conclut qu’elles produisent très peu d’électricité. A contrario elles ont énormément d’argent dans les actifs circulant, on ne sait pas où part cet argent car elles appartiennent toutes à une holding luxembourgeoise, elle-même détenue par un actionnaire unique basé au Panama et cité dans les Panama Papers. » Et de s’interroger : « Je me demande si les parcs éoliens rattachés à ces sociétés dites “Parc Éolien” existent vraiment. »

Des sociétés en poupées russes

En effet, la société Parc Éolien de l’Abbaye a été créée le 22 avril 2016 par Thierry Cazette de Saint-Léger avec un capital de départ de 3000 euros. L’associé unique, autrement dit l’actionnaire, se nomme Financier Caravelle II, une SOPARFI, soit un terme juridique utilisé pour désigner une holding Luxembourgeoise. Elle est elle-même détenue par une autre holding basée au Luxembourg, la Compagnie Financière AN MUILANN dont l’actionnaire unique est la société ODESSA SECURITIES S.A.

Cette société détient son siège au Panama et s’est retrouvée citée dans les Panama Papers, affaire révélée en 2016 par le consortium international des journalistes d’investigation. Un élément embarrassant apparaît dans la comptabilité de la société FC II-Parc Éolien I, fondée par Thierry Cazette de Saint-Léger et où l’associé unique est la Financière Caravelle, qui appartient à la holding Muileann. Lors de sa création, il a fallu acter le dépôt des 3000 euros de capital de départ. Dans ce cas précis, c’est la banque de Fabrice Bonischo qui s’en est chargée. C’est donc la banque que dirige un des administrateurs qui a certifié la somme de départ.

Pour notre expert anonyme, « il convient de s’interroger sur le nombre de sociétés qu’a certifié le Crédit Mutuel Luxembourgeois dans lesquels son numéro 2 était administrateur de l’actionnaire. »

Un conflit d’intérêts qui ne dit pas son nom

Selon l’Agence Française Anticorruption, « il est dès lors pertinent de considérer que constitue un conflit d’intérêts toute situation d’interférence entre la fonction exercée au sein d’une entreprise et un intérêt personnel, de sorte que cette interférence influe ou paraisse influer sur l’exercice loyal de la fonction pour le compte de cette entreprise ». Une définition qui interroge sur la double activité de Fabrice Bonischo.

Factuel a sollicité le numéro 2 de la Banque Transatlantique du Luxembourg, sur la compatibilité de ce cumul de fonction,  notamment sur le fait qu’il était administrateur d’une holding dont l’actionnaire unique est une société issue des Panama Papers. Fabrice Bonischo n’a pas répondu à notre demande.

Le lanceur d’alerte a décidé de se rapprocher de l’association Anti-Corruption « AC!! » qui étudie actuellement la possibilité de saisir la justice française. Son président, Marcel Claude, se refuse à tout commentaire pour le moment.

Thierry Cazette de Saint-Léger, Stanislas et Xavier de la Rochefoucauld ont été contactés via leur cabinet d’avocat Toulousain à qui ils ont donné pouvoir dans les statuts des sociétés. Nous n’avons, à cette heure, reçu aucune réponse de leur part.

« Ce mélange des genres pose des questions. Je m’étonne que le Crédit Mutuel soit aussi souple sur la double casquette du numéro 2 de sa filiale luxembourgeoise. Les autorités de contrôle – bien que leurs homologues luxembourgeois fassent un excellent travail – devraient s’alarmer que Fabrice Bonischo soit lié à une holding détenue par un actionnaire cité dans les Panama Papers. Cela pose des questions sur notre souveraineté énergétique et sur les sociétaires du Crédit Mutuel, qui sont, rappelons-le, des contribuables français qui payent très cher leur électricité pendant que d’autres font des jeux comptables avec ces sociétés offshores », conclut notre lanceur d’alerte.

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Eolien : vos maires s’opposent !

 
NORMANDIE 
SEINE-MARITIME 
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Projet éolien: « une imposture écologique », selon la maire de Vorly, Corinne Lefebvre

https://www.leberry.fr/vorly-18340/actualites/projet-eolien-une-imposture-ecologique-selon-la-maire-de-vorly-corinne-lefebvre_14443577/

Publié le 29/01/2024 à 11h00

Projet éolien: "une imposture écologique", selon la maire de Vorly, Corinne Lefebvre
Le projet d’implantation d’un parc éolien à Vorly est très suivi par la municipalité qui parle d’une « imposture écologique  » (photo d’illustration) © Agence BOURGES

Lors de ses voeux à la population, la maire, Corinne Lefebre, a présenté les projets 2024, et rappelé que le conseil municipal « a fortement combattu cette imposture écologique » que représente le projet d’implantation éolien prévu sur la commune

Après un retour sur les projets réalisés en 2023, la première édile a annoncé le début des travaux du city-stade et de l’espace fitness pour ce printemps. Ce projet sera subventionné à hauteur de 80 % avec un reste à charge de 20 % pour la commune.

Les pistes d’investissement pour 2024

Toujours pour 2024, des pistes d’investissement sont en réflexion dont la fin de l’aménagement du cimetière avec l’installation d’un jardin du souvenir ; la réfection de la chaussée de la RD71 (Chambon – Levet) pour un aménagement destiné à réduire la vitesse et la modification de la salle des fêtes (vitres et chauffage).

Parmi les autres sujets abordés par l’élue, un point particulier est suivi avec attention par la municipalité. Il s’agit du projet d’implantation éolien. « Si le mât est aujourd’hui démonté, la menace est toujours là et nous devons être vigilants. Notre conseil municipal a fortement combattu cette imposture écologique », a déclaré l’édile.

De grands projets pour 2024 à Levet

Puis, Corinne Lefebvre est revenue sur les nouvelles mesures de tri des déchets, Vorly ayant été désignée par Bourges Plus comme commune test pour cette expérimentation.
Dorénavant tout dépôt de bio-déchets est interdit dans le bac vert. En plus des composteurs individuels reçus par les habitants, un composteur partagé a été installé sur le parking de l’atelier municipal. Les bacs seront ramassés les semaines paires.

Vandalisé, le mât de mesure installé pour un projet de parc éolien à Vorly sera remplacé au printemps

La maire a conclu son discours sur une note pleine d’espoir puisque, contrairement à beaucoup de communes qui connaissent une baisse de leur population, Vorly a enregistré une augmentation de la natalité passant de 248 à 255 habitants.

 
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Projet éolien voisin : Pamproux sera dédommagée pour les nuisances et dégâts occasionnés

Publié le 25/01/2024 à 16:44 | Mis à jour le 25/01/2024 à 16:44

Marie Naudin, maire de Pamproux (au centre) et les adjoints. À ses côtés, Thierry Gouband et Jean-Michel Faucher. Debout, Régis Marcusseau, et Karine Marché.
© (Photo NR)

Le conseil municipal de Pamproux s’est réuni lundi 22 janvier 2024, sous la présidence de Marie Naudin, la maire, pour sa première séance de l’année.

Servitude de passage et indemnités pour l’accès au projet éolien de Champs-Carrés. La commune voisine de Rouillé, située dans la Vienne, a missionné l’entreprise Qenergy, basée à Bordeaux, pour la réalisation de son projet d’énergies renouvelables, avec la construction de six éoliennes.

Morine Larrieu, chargée d’affaires territoriales et Anaëlle Duchatelle, chargée de développement éolien à Qenergy, sont venues présenter, lors de la séance du conseil municipal de Pamproux, le projet éolien de Rouillé, dont les débuts datent de 2012.

Autorisé en 2018 par arrêté préfectoral, il a obtenu en 2023 un jugement favorable de la cour administrative d’appel de Bordeaux. La mise en service est prévue en 2026-2027, avec six éoliennes de 165 m de hauteur, pour une puissance totale de 18 MW.

La commune de Pamproux est concernée par l’accès au chantier, le passage des engins, le confortement de la voirie, le passage de câbles, etc. Un linéaire de 2.468 m de voies communales et 550 m de chemins ruraux sont concernés, soit 3.018 m au total.

Qenergy s’engage à dédommager la commune, sous forme d’indemnités, pour l’utilisation de la voirie communale et les nuisances occasionnées. Concernant les 2.468 m de voies communales, le conseil opte pour le scénario suivant : 80 % des 197.440 € proposés au lancement des travaux, soit 157.952 € et 20 % restants répartis pendant 30 ans, tous les cinq ans, soit 6.580 €.

Concernant les 550 m de chemins ruraux, lors du lancement des travaux, 5.440 € seront versés pour le confortement des 68 ml et 38.720 € sur les 484 ml pour le passage de câbles.

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Electricity Prices Are Soaring: It’s Time to Hold the “Energy Transition” Accountable

Un article de Mitch Rolling et Isaac Orr.
Janvier 2024.
Sur la revue numerique de John Droz.

Le prix de la transition dite verte n est plus soutenable . The regulatory research associates ,RRA,une division de tandard & Poor qui font trembler le ministre de l Economie, révèle que les prix qui caracolent dépendent des sommes ubuesques dépensées par les turbines, les panneaux ,les installations de gaz naturel et les lignes de transmission, transformateurs etc. L infrastructure électrique pour convoyer cette énergie.
Bien sur ce renouvelable va clamer que les accélérations de prix ne sont faites qu une fois par an mais le mensonge est éventé . Ils font monter la mayonnaise huit fois par an.

Il n y a pas de marché de l électricité . Les compagnies d’électricité sont des monopoles approuvés par l Etat. Ils vendent l électricité sur le territoire qu’ils occupent. Le PUC public utilities Commission fixent les prix.Les energeticiens s addressent au PUC pour élever les tariffs. C est le rate case ou requête de taux additionnel.

En 2022 80 requetes de taux additionnel aux USA.

En Grande Bretagne c est peut être pire :
Les promoteurs mettent le couteau sous la gorge au gouvernement Sunak.  » Payez ou nous partons »!
Dernièrement il y a eu un abandonnement d’un grand projet offshore . Et puis on connait par cœur les déboires de Siemens Gamesa en bail out par CommerzBank. Ce gouvernement enchaîné par l ideologie net zero carbone doit payer la rançon . Les contrats sur la difference sont même copiés par l UE.
Ce sera aux contribuables de fouiller dans leurs poches pour trouver le surplus à répétition qui convient. Et les salaires
ne suivent jamais le mouvement. Donc c est mission impossible pour le consommateur anglais qui a en sus le fardeau de l inflation à porter.

En raison de cela les grèves augmentent de tous les côtés y compris de la part du National Health Service et les décès s’ensuivent.
En France, les promoteurs du renouvelable font exactement pareil, c est un système de rançonnage systematique du consommateur et les chèques energie pas revalorisés ne sont que le cache sexe de l appauvrissement general par la transition écologique jamais debattue mais imposée par la trique ou le gourdin.

Le consommateur paie toujours plus cher une énergie qui ne suffira pas aux besoins d où les incitations à la sobriété ou bien les victimizations incessantes de la consommation d’énergie . Tout ceci va de pair avec la haine de l humain
prônée à Davos. Les humains responsables du climat alors que le geoengineering est bien sur à la base de la montée des températures .
On camoufle bien des crimes contre l humanité en diabolisant ces mêmes victimes.

La transition n amène que des problèmes , il est temps de la désavouer comme nuisible à l espèce et à la planete.
La sequestration du carbone repose sur la biodiversité saine et pas sur une quaincaillerie de l intermittence , du défrichage anarchique et de la destruction de la santé publique .
Mais le gouvernement ne sait pas réfléchir .

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Droits et stratégies contre l’éolien

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