Ces Normands ont dit non aux éoliennes, et ils ont gagné !

Ces Normands ont dit non aux éoliennes, et ils ont gagné !
‍Une petite victoire contre l’éolien peut en appeler bien d’autres, comme les petits ruisseaux font de grandes rivières.• Etienne Lombard  22 juillet 2025 
 
‍La vallée de l’Orne et de l’Odon, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Caen (Calvados), menaçait d’être saccagée par l’implantation d’un vaste parc d’éoliennes géantes (plus de 200 mètres de hauteur). Mais le 18 juillet, l’opérateur, la société Neoen, a annoncé qu’il renonçait à son projet.S’achèvent ainsi, par une éclatante victoire, trois ans d’une âpre lutte menée par tout un territoire (habitants, agriculteurs, élus), fédéré au sein d’un collectif informel puis d’une association apolitique, Vigi Environnement Orne Odon.
Qui aurait parié, pourtant, sur les chances de ces quelques bonnes volontés issues du terroir local, contre le premier producteur indépendant français d’énergies renouvelables, mais aussi géant mondial présent dans quatorze pays et trois continents, avec quelque 200 sites en activité ?

Parfois pourtant, David défait GoliathAu printemps 2022, l’alerte était donnée par de premiers démarchages auprès de propriétaires de la commune de Fontenay-le-Marmion, où une consultation immédiate de la population débouche sur une participation de plus de 50 % des habitants, dont 92 % refusent l’installation d’éoliennes. Le mouvement est lancé et va rapidement faire tache d’huile. Le collectif informel qui fédère les premiers volontaires va trouver sur sa route Élisabeth Borne, alors Premier ministre, en visite sur le marché d’Aunay-sur-Odon. Elle se veut rassurante. « Il faut l’aval des habitants pour installer des éoliennes », affirme-t-elle, même si l’expérience tendrait plutôt à constater le contraire. Quand le conseil communautaire des vallées de l’Orne et de l’Odon s’empare de l’affaire, commande une étude puis lance une campagne d’information invitant à des débats publics, il s’avère que des éoliennes géantes pourraient être installées jusqu’à 500 mètres des habitations.
‍Shéma indiquant les différences de hauteur entre une éolienne, le Mont Saint Michel, le CHU de Caen, un pylône électrique et une maison.Le collectif Vigi Éolien Orne Odon est alors créé et commence un patient travail de porte-à-porte. Il se constituera en association, quelques mois plus tard, afin d’être plus efficace, de pouvoir notamment ester en justice et d’obtenir aide et conseils d’autres associations constituées.Méconnaissance et appât du gain

Joint par BV, Henri Texier, vice-président de la Fédération Environnement Durable et président de l’Association Belle Normandie Environnement qui a combattu le projet Neoen aux côtés de Vigi Éolien Orne Odon, explique que « comme toujours dans ce type de combat, il faut s’attaquer à deux grands obstacles : la méconnaissance quasi générale par les personnes concernées des projets éoliens et de leur impact concret, et l’appât du gain, qui incite nombre de propriétaires terriens (agriculteurs, bien souvent) à accepter de louer leur terrain sans même lire le contrat, et pousse certains élus locaux à soutenir les projets ». En trois ans, les militants anti-éoliens multiplient les visites chez les habitants et les propriétaires de terrains, les réunions publiques, les manifestations, recevant le soutien de personnalités comme Stéphane Bern ou André Bercoff.
Tout comme Stéphane Bern, André Bercoff est venu soutenir les opposants au projet éolien.Même si « la presse régionale relaie bien peu les opposants au projet, et notamment Ouest-France, dont la ligne est très pro-éoliennes », confie Henri Texier, Il faut informer, coûte que coûte, avant que les habitants ne regrettent d’avoir tardé à agir.

Les vices cachés des projets éoliensSi les habitants comprennent assez vite la gêne que procure, au quotidien, une éolienne plantée à quelques centaines de mètres, à peine, de leur habitation, les propriétaires signent souvent trop vite, car « ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’après les 20 à 25 ans de leur durée de vie, les éoliennes sont remplacées par de nouvelles, sur un emplacement voisin du même terrain ». Le propriétaire signe donc « un bail emphythéotique, dont le niveau de rémunération est très variable, et qui l’engage, ainsi que ses descendants, sur 60 voire 80 ans ». Par ailleurs, en théorie du moins, « une clause du contrat oblige l’exploitant à mettre une réserve dans une banque permettant de remettre en état la partie du terrain dont l’éolienne arrive en fin de vie ». Mais en réalité, « nous avons constaté que le montant de cette réserve est très inférieur au coût réel de remise en état. Et dans la plupart des cas, le promoteur obtient de la préfecture une dérogation lui permettant de laisser en place le socle en béton ».Il faut ajouter à cela le problème non résolu du stockage des pales, qui ne se recyclent pas, ce qui a conduit les exploitants de certains parcs à « laisser en place les anciennes éoliennes après en avoir installé des neuves à proximité ». Le renouvellement des premiers parcs éoliens français commençant tout juste, ces cas ingérables et litigieux vont donc mathématiquement se multiplier, promettant pour bientôt un gigantesque scandale écologique, que le ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, se gardait bien d’évoquer lorsqu’elle défendait devant les parlementaires l’objectif de doubler, à terme, un parc actuel de 10.518 éoliennes en opération, tel que recensé en janvier 2025 sur la base Open ReMap.La nouvelle de l’abandon du projet éolien Orne Odon, elle, commence déjà à faire le tour des réseaux sociaux

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French Mayors and Officials Signal National Rejection of Industrial Wind Power 

‍For immedaite Release
French Mayors and Officials Signal National Rejection of Industrial Wind Power 
Paris july 25 2025
 
‍LATHUS-SAINT-RÉMY, France, July 22 — In a powerful show of unity, over 40 elected officials—including mayors, councilors, and a senator—gathered Tuesday on a historic bridge in western France to celebrate the cancellation of a major wind turbine project. But the message went far beyond local victory. (1)The event, held in Lathus-Saint-Rémy (Vienne), marks a turning point in France’s wind energy debate: an increasingly coordinated revolt by institutional France—mayors, departmental leaders, regional planners—against what they call the “industrial colonisation” of rural landscapes.The protest follows the annulment of a project involving four turbines, including two towering 240 meters high—among the tallest ever planned in France. The Bordeaux administrative court ruled in favor of the municipality, after years of litigation and grassroots mobilization.“We’re not just celebrating a court ruling—we’re drawing a line,” said Mayor Antoine Selosse. “Elected officials across the country are standing up to protect their territories, their populations, and their democratic authority.”With more than 74 turbines already visible in the area, local representatives say enough is enough. “France’s rural heartland is being sacrificed without consent,” said Senator Bruno Belin. “This isn’t ecological transition—it’s democratic regression.”
Jean-Louis Butré, president of the French environmental group Fédération Environnement Durable, which backed the protest, stated: “This marks a major rupture. It’s an open, organized pushback by local institutions. Elected officials are saying no. Rural France is rising against the industrial takeover of its landscapes. The social acceptance of wind power is dead. »

Press contact 
Federation Environnement Durable 
+33680993808
contact@environnementdurable.net 

1) https://www.lanouvellerepublique.fr/centre-presse/vienne-sur-le-pont-pour-feter-leur-victoire-contre-des-eoliennes-plus-hautes-que-la-tour-montparnasse-a-lathus-saint-remy-1753198310 
‍‍Communiqué de presse
Paris: 23 juillet 2025 – Les  élus français marquent une rupture institutionnelle contre l’éolien industriel
LATHUS-SAINT-RÉMY (Vienne), 22 juillet – Plus de quarante élus, parmi lesquels un sénateur, des maires, des conseillers départementaux et régionaux, se sont rassemblés mardi sur le pont de la Gartempe, à Lathus-Saint-Rémy, pour célébrer l’annulation d’un projet d’éoliennes géantes. Le message est national : la résistance aux éoliennes industrielles gagne désormais les structures officielles de l’État.Le projet, porté depuis 2019, prévoyait quatre turbines dont deux culminant à 240 mètres – soit plus hautes que la tour Montparnasse. Le tribunal administratif d’appel de Bordeaux en a ordonné l’annulation, au terme de plusieurs années de mobilisation citoyenne et institutionnelle.« Nous ne fêtons pas seulement une décision de justice. Nous traçons une ligne rouge », a déclaré le maire Antoine Selosse. « Aujourd’hui, les élus prennent leurs responsabilités pour défendre leurs territoires, leurs habitants, et leur souveraineté démocratique. »Dans un rayon de 20 km, 74 éoliennes sont déjà en fonctionnement. Les élus dénoncent une saturation imposée sans concertation. « Trop, c’est trop », a déclaré Guillaume de Russé, élu départemental. 
« Nos campagnes ne sont pas des zones à vendre », a insisté la vice-présidente Gisèle Jean, vice-présidente de Vienne et Gartempe . « Ce territoire est exemplaire sur les objectifs climatiques. Il mérite le respect, pas l’industrialisation. »
Jean-Louis Butré, président de la Fédération Environnement Durable, qui a soutenu cette manifetation  conclut :
« Il s’agit d’une rupture majeure. C’est une contestation ouverte, assumée, portée par les institutions locales. Les élus disent non. La République des territoires se lève face à l’invasion industrielle de nos campagnes. L’acceptabilité sociale de l’éolien est morte.Cette mobilisation révèle une fracture profonde entre un monde rural abandonné et un pouvoir central, totalement déconnecté des réalités du terrain. C’est un refus désormais politique, territorial, et légitime. » 
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1) https://www.lanouvellerepublique.fr/centre-presse/vienne-sur-le-pont-pour-feter-leur-victoire-contre-des-eoliennes-plus-hautes-que-la-tour-montparnasse-a-lathus-saint-remy-1753198310
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SAUVER CARNAC PATRIMOINE MONDIAL DE l’HUMANITÉ


CARNAC
‍‍communiqués de presse de la Fédération
Environnement Durable 
 
 FRANCE – Carnac Megaliths at Risk: UNESCO Site Threatened by Industrial Wind Project
https://environnementdurable.org/france-carnac-megaliths-at-risk-unesco-site-threatened-by-industrial-wind-project/

 SAUVER CARNAC PATRIMOINE MONDIAL DE
l’HUMANITE
https://environnementdurable.org/sauver-carnac-patrimoine-mondial-de-lhumanite/
‍La federation Environnement Durable à informé officiellement les dirigeants européens, anglais et americains  et  plusieurs  associations  mondiales de protection du patrimoine ( en plus de l’Unesco)   
‍Articles de presse
Les défenseurs du littoral morbihannais montent au front :
https://www.breizh-info.com/2025/07/22/249321/eoliennes-contre-megalithes-colere-en-morbihan-apres-le-classement-unesco-de-carnac/
 à peine les mégalithes de Carnac ont-ils été classés au patrimoine mondial de l’UNESCO que déjà se profile une menace sur leur intégrité.
À Quiberon, la joie aura été de courte durée. Le 12 juillet 2025, la décision de l’UNESCO de classer les alignements de Carnac, les rives du Morbihan et les sites mégalithiques environnants parmi les trésors de l’humanité a fait vibrer de fierté tout un territoire. Mais cette reconnaissance internationale coïncide aujourd’hui avec une inquiétude grandissante face aux ambitions industrielles liées au projet éolien Bretagne Sud.Dans une lettre ouverte adressée à la directrice générale de l’UNESCO, trois associations locales – Sites et Monumentsles Gardiens du Large, et la Fédération de protection et d’aménagement de la baie de Quiberon – tirent la sonnette d’alarme. Le raccordement électrique prévu entre les futures éoliennes flottantes au large de Belle-Île et le poste de Pluvigner, en traversant Erdeven et Plouharnel, traverse des zones archéologiques majeures. Le cœur même du périmètre reconnu par l’UNESCO.Des vestiges préhistoriques menacésLe câble électrique doit transpercer une région constellée de vestiges millénaires : dolmens à galerie de Mané-Braz, alignements de Sainte-Barbe, dolmen de Crucuno… autant de témoins du Néolithique dont la richesse pourrait être mise à mal par des forages industriels, même « dirigés ». Les associations rappellent que ces territoires étaient émergés à l’époque néolithique et qu’ils recèlent encore des secrets non révélés, peut-être sous les dunes, peut-être sous les granits, mais assurément précieux.« À l’heure où la France célèbre enfin le patrimoine mégalithique breton, comment peut-on envisager de le traverser à coups de tranchées électriques ? », s’indigne un membre des Gardiens du Large. Pour ces défenseurs du territoire, le classement à l’UNESCO devrait au contraire consacrer l’intangibilité de ces terres et imposer un devoir de prudence absolu.Promesses floues et contradictions politiques
Le flou règne aussi sur les engagements pris par les porteurs du projet. En 2022 déjà, certains élus affirmaient que le tracé du raccordement éviterait soigneusement les zones sensibles. Mais deux ans plus tard, ces promesses semblent oubliées. Les propositions de déviation, via Erdeven ou le long de la voie ferrée reliant Auray à Quiberon, restent elles aussi problématiques, car elles traversent également l’aire classée.Le forage dirigé, présenté comme une solution propre et discrète, ne convainc guère les signataires de la lettre ouverte. Outre le risque de dommages invisibles mais irréversibles, la nature granitique du sous-sol rend cette technique particulièrement délicate, comme en témoigne le fiasco partiel du chantier éolien en baie de Saint-Brieuc.Un enjeu de civilisation
Le fond du problème est là : le conflit entre un projet énergétique, présenté comme essentiel pour répondre aux impératifs climatiques, et un héritage archéologique unique, désormais inscrit au patrimoine mondial. Les auteurs de la lettre n’en contestent pas l’utilité en soi, mais rappellent que les éoliennes sont des infrastructures temporaires, vouées à l’obsolescence. Les dolmens, eux, sont debout depuis 6 000 ans.Pour les signataires, le choix est clair : préserver l’irremplaçable contre le provisoire. Et ils en appellent à l’UNESCO pour faire entendre leur voix face aux autorités françaises, afin que « l’installation par nature éphémère » de ces éoliennes soit tenue à bonne distance des vestiges plurimillénaires qu’on vient à peine de reconnaître à leur juste valeur.Crédit photo : DR
Les associations demandent la protection de la zone Unesco contre les projets éoliens au large du Morbihan
‍le 21 juillet 2025 à 18h00

 Les associations de protection du littoral demandent que la zone classée Unesco soit protégée de tout projet éolien. (Photo : Vincent Le Guern) Dans une lettre ouverte, l’association Sites et Monuments agréée et reconnue d’utilité publique et les associations de protection du littoral morbihannais : (Les Gardiens du Large et la Fédération de Protection et d’Aménagement de la baie de Quiberon, des îles et du grand site dunaire), attirent l’attention de la présidence de l’Unesco. Elles se réjouissent que le 12 juillet 2025, les mégalithes de Carnac et les rives du Morbihan aient été inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Une reconnaissance tant attendue pour un héritage exceptionnel qui relie les habitants à leur histoire ancienne. Cependant, elles soulignent que le projet de raccordement des éoliennes flottantes en mer menace ces sites, en particulier la zone entre la plage de Kerhillio (Erdeven) et Pluvigner, au sein de l’aire 1 retenue par l’Unesco. Sacrifice au nom du développement éolienElles précisent également « A notre sens, après le classement des mégalithes morbihannais au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est l’ensemble des aires ainsi sélectionnées qui deviennent intouchables aux empiétements industriels, imposant une ardente obligation de retenue aux décideurs publics et privés ». Ce projet industrialisé risque de perturber des vestiges néolithiques encore enfouis, faute de fouilles archéologiques préventives. Des alternatives ont été proposées, mais elles traversent également des zones sensibles. Les associations demandent que la zone classée soit protégée de tout projet industriel, et que l’Unesco intervienne auprès des autorités françaises pour assurer que ce patrimoine millénaire ne soit pas sacrifié au nom du développement éolien.
Les menhirs, nouvel espoir pour les anti-éoliens de Belle-ÎleSandrine Prioul (correspondante dans l’Ouest)le 22 juillet 2025
https://www.europe1.fr/societe/les-menhirs-nouvel-espoir-pour-les-anti-eoliens-de-belle-ile-764840Alors que plusieurs sites de mégalithes et de menhirs viennent d’être inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, des associations y voient une opportunité de saisir l’organisation pour faire reculer un projet éolien flottant au large de Belle-Île. Selon eux, les contraintes associées iraient à l’encontre de la préservation du site.Depuis quelques jours, les sites de mégalithes, menhirs et autres dolmens du Morbihan sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Une reconnaissance de la richesse de ces sites, étalés sur une vingtaine de communes autour de Carnac, dans le golfe du Morbihan.
« C’est l’Unesco qui a la main »
En marge de cette fierté locale, ceux qui se frottent aussi les mains, ce sont les opposants au projet d’un parc éolien flottant au large de Belle-Île. « L’électricité doit traverser l’espace des mégalithes pour aller rejoindre la ligne à haute tension qui se trouve au-delà, plus au nord. Donc ça nous donne l’espoir qu’effectivement, le promoteur du projet éolien, c’est-à-dire en gros l’État, se plie à cette espèce d’obligation morale universelle qui s’impose à lui », détaille Gérard Soufflet, de l’association Gardiens du large.
Selon eux, le fait que ces câbles électriques traversent les sites protégés va à l’encontre de la préservation de l’authenticité de ces derniers, de quoi demander à l’Unesco de faire pression pour retarder le projet. D’autant plus,que s’ajoutent à la fronde ceux qui défendent le patrimoine breton. « L’Unesco l’a fait déjà à plusieurs reprises du côté du Mont-Saint-Michel, notamment pour contraindre l’État à éloigner des projets d’éoliennes. À partir du moment où il y a une inscription au patrimoine mondial, c’est l’Unesco qui a la main », assure Yvon Ollivier de Koun Breizh. Un courrier bilingue français-anglais serait ainsi déjà sur le bureau des ambassadeurs de l’Unesco.
Des amoureux du patrimoine breton redoutent une future « catastrophe pour la sauvegarde de notre patrimoine mégalithique », alors que les menhirs de Carnac viennent d’être classés.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/eoliennes-au-large-de-belle-ile-l-unesco-saisie-afin-de-contraindre-l-etat-et-rte-a-modifier-le-projet-20250720
Le classement à l’Unesco des mégalithes de Carnac ce 12 juillet 2025 va-t-il avoir raison du projet de parc éolien flottant au large de Belle-Île-en-Mer ? C’est en tout cas ce qu’espèrent les amoureux du littoral morbihannais. L’association de défense du patrimoine breton Koun Breizh vient de saisir l’Unesco afin de contraindre l’État et RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, à modifier le projet, pour le rendre conciliable avec la préservation des menhirs.Alignements de menhirs, enceintes, dolmens, cairns, tumulus… Il s’agit du premier site breton inscrit au Patrimoine mondial. « Ce territoire est aujourd’hui reconnu comme l’un des paysages mégalithiques les plus impressionnants d’Europe, voire du monde, se réjouit la région Bretagne sur son site. Ces constructions monumentales racontent une histoire humaine, sociale et cultuelle hors du commun, remontant à environ  5 000 ans avant J.-C. Une densité inégalée, des objets archéologiques rares et une intégration parfaite dans le paysage naturel breton : autant d’éléments qui justifient son inscription à l’Unesco. »« On est un peu surpris de la duplicité des pouvoirs publics »« La mise en œuvre du projet actuel, tel qu’il est conçu, serait une catastrophe pour la sauvegarde de notre patrimoine mégalithique !, s’émeut Yvon Ollivier, président de Koun Breizh. On est un peu surpris de la duplicité des pouvoirs publics : d’un côté, ils sollicitent l’Unesco, de l’autre, ils soutiennent un projet d’éoliennes géantes au large de Belle-Île  et surtout l’atterrage prévu à Erdeven, en plein champ de menhirs ! C’est par la zone cœur de l’Unesco, le plateau de Carnac, où se trouvent nombre de menhirs et de tumulus, que passeront trois câbles chargés de 220 000 volts. Un non-sens absolu. »
Les menhirs, dont certains parfois s’effondrent, y résisteront-ils ?Éric Sartori, secrétaire de l’association PiebîemMême indignation du côté de l’association Préserver l’identité environnementale de la Bretagne sud et des îles contre l’éolien en mer (Piebîem) : « Comment accepter qu’un parc éolien puisse être implanté juste en face de ce site appartenant désormais au Patrimoine mondial ?, s’insurge Éric Sartori, secrétaire de l’association. Ce parc se situerait à 19 km de Belle-Île, 29 km de l’île de Groix et 33 km de Quiberon.  Une quarantaine d’éoliennes flottantes, de 300 mètres de haut chacune, seraient ainsi implantées sur une surface totale de 100 à 150 km². Et si les éoliennes ne suffisaient pas, le passage des trois câbles sous un champ de menhirs nous inquiète fortement ; les travaux comportent un forage horizontal “dirigé”, effectué sous haute pression en utilisant des fluides de forage injectés pour ameublir le sol. À quelle profondeur ? Les menhirs, dont certains parfois s’effondrent, y résisteront-ils ? »Dans le périmètre retenu pour le classement de l’Unesco sommeillent quantité de vestiges archéologiques qui ne manqueraient pas d’être détruits par ce « forage dirigé », s’alarment les associations de sauvegarde du patrimoine. « On imagine les dégâts pour la terre des menhirs de Carnac qui, selon les meilleurs connaisseurs comme le regretté (paléontologue, NDLR) Yves Coppens,  mériterait d’être sacralisée tant elle recèle de richesses archéologiques, souligne Yvon Ollivier. Personne ne peut dire à quelle profondeur se trouvent les vestiges archéologiques ».
« Le risque de découverte archéologique est possible »« Le comble, insiste-t-il, est que RTE ne semble pas très serein quant à la trajectoire d’atterrage. » Parmi les risques mentionnés dans son document « Enjeux environnementaux du raccordement électrique », on peut lire : « Le risque de découverte archéologique est possible. Le service régional de l’archéologie est rencontré en amont du projet et peut prescrire une fouille archéologique préventive avant le lancement du chantier. » « Compte tenu de la richesse archéologique de la zone, y compris sous l’eau, ce serait une bonne idée !, s’exclame-t-on chez Koun Breizh. Nous espérons que les diagnostics ne seront pas bâclés. »Déléguée de l’association Sites et monuments pour le Morbihan, Anne-Marie Robic s’apprête, elle aussi, à écrire à l’Unesco. « Le forage dirigé n’est pas approprié […] en raison de la nature granitique des roches, fait-elle valoir. On connaît les problèmes rencontrés lors de la pose des pieux des éoliennes en baie de Saint-Brieuc. La roche ne s’y prêtait pas et la technique a dû être revue. Pour ces raisons, nous nous opposons au raccordement éolien en zone protégée par le classement ».À ce stade, réagit-on à l’Unesco, on n’est « pas en mesure de commenter le projet sans que nos experts aient pu analyser en détail ces informations »« Tout projet de développement dans un site du Patrimoine mondial et ses abords doit se faire en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, précise un porte-parole. Des études d’impact patrimoniales doivent être réalisées et soumises à l’Unesco avant toute décision irréversible. »
« S’insérer dans un couloir déjà occupé par des lignes électriques »Interrogé en juin par le site Actu.fr,le maire de Carnac, Olivier Lepick, assurait pour sa part faire « confiance aux services de l’État »« Du tumulus Saint-Michel, on voit très bien les infrastructures portuaires de Lorient, l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan, etc., précisait-il. Je mesure très mal la vue sur les éoliennes. On sera quand même à 40 kilomètres. Les experts de l’Unesco sont au courant du projet. Cela n’a pas soulevé de problème. On a été très transparent. »Du côté de la société RTE, on se veut rassurant : « Depuis le début du projet, RTE s’est fait accompagner par les meilleurs experts pour préserver les éléments patrimoniaux mégalithiques du Morbihan en intégrant, dès l’origine, l’hypothèse d’un classement Unesco de ce site patrimonial, rappelle-t-on. La solution de moindre impact retenue consiste à s’insérer pour 55 % dans un couloir déjà occupé par des lignes électriques, à passer principalement sous route et éviter les points sensibles. Concernant les deux zones de concentration mégalithique restant dans l’aire d’étude immédiate du projet, elles sont préservées par la mise en œuvre de deux passages en souterrain (forages dirigés d’une longueur comprise entre 200 et 400 mètres). »Un diagnostic archéologique préventif, ajoute RTE, sera réalisé par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) cet automne, pour s’assurer de la compatibilité des modes de travaux envisagés avec la préservation du site.
‍Lire les communiqués de presse de la Fédération Environnement Durable 
 
 FRANCE – Carnac Megaliths at Risk: UNESCO Site Threatened by Industrial Wind Project
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 SAUVER CARNAC PATRIMOINE MONDIAL DE l’HUMANITE
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SAUVER CARNAC PATRIMOINE MONDIAL DE l’HUMANITE

Communiqué de presse de la FED

20 juillet2025 – Bretagne, France
Les mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan, situés en Bretagne sud, datés de 4500 à 2000 av. J.-C  précèdent de 500 à 1 000 ans les premières constructions de Stonehenge en Angleterre (1)

Carnac est un monument préhistorique unique, antérieur à l’écriture, aux pyramides : un témoignage irremplaçable de la civilisation néolithique européenne.
Le 12 juillet 2025, l’UNESCO a reconnu officiellement ce que les Bretons et les chercheurs savent depuis toujours : Carnac  est un trésor universel.

À peine le classement des alignements préhistoriques de Carnac et des rives du Morbihan célébré, le site est déjà menacé.

Par une lettre ouverte à l’UNESCO, 3 associations Sites et Monuments, les Gardiens du Large et la Fédération de Protecton et d’Aménagement de la baie de Quiberon dénoncent le projet funeste de raccordement à terre d’un parc éolien offshore qui, s’il est réalisé, défigurerait irrémédiablement le site néolithique de Carnac.

Ce projet industriel prévoit des forages, des câbles haute tension et des transformateurs géants, en plein cœur de zones archéologiques et naturelles protégées par l’UNESCO.

Au nom d’une écologie dévoyée, on s’apprête à défigurer un site vieux de plus de cinq millénaires.

Le gouvernement parle de « transition énergétique ». La Fédération Environnement Durable (FED) ,  « d’un sacrilège mondial — écologique, culturel et humain ».  

Jean-Louis Butré Président de la FED  s’insurge : « Avec l’aval du gouvernement français , l’opérateur RTE,  envisage de creuser des sols sacrés encore non fouillés, de traverser des paysages millénaires et de profaner l’un des plus anciens lieux de mémoire de l’humanité ».

Appel International de la FED

La Fédération Environnement Durable lance un appel international :

À l’UNESCO

Aux institutions culturelles et scientifiques mondiales

Aux dirigeants politiques de tous les pays

À tous les citoyens du monde

Sauvez Carnac  Protégez ce bien commun de l’humanité.
« Oublier ses ancêtres, c’est être un ruisseau sans source, un arbre sans racines. » (proverbe chinois). Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.

 1) Les alignements mégalithiques de Carnac, datés de 4500 à 2000 av. J.-C (les alignements les plus anciens, comme ceux du Ménec ou de Kermario, sont estimés autour de 4500-4000 av. J.-C., tandis que certaines structures, comme les dolmens, pourraient être plus récentes, vers 3500-2000 av. J.-C) on sait que  Stonehenge date de 3100 à 2000 av. J.-C., – sont considérés comme l’un des sites néolithiques les plus importants d’Europe. Leur récente reconnaissance par l’UNESCO souligne leur valeur unique en tant que témoignage des premières civilisations humaines. 

Quiberon le 19 juillet 2025

L’association Sites et Monuments association nationale agréée et reconnue d’utilité publique et les associations de protection du littoral morbihannais : les Gardiens du Large et la Fédération de Protection et d’Aménagement de la baie de Quiberon, des îles et du grand site dunaire sont infiniment fières du classement des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Depuis toujours notre esprit se cogne au mystère de ces pierres monumentales omniprésentes, à chaque détour du chemin, proches de nos maisons, de nos champs et pourtant si lointaines, si étranges et indéchiffrables. Ces témoins géants de temps immémoriaux nous rendent fiers autant qu’ils embarrassent par leur présence oppressante. « Ça n’est pas beau, et c’est ce qui irrite quand on est si bien habitué à ne reconnaître que l’esthétique des choses » Denis Roche, Carnac (Editions Suger 1985). Mais quel héritage fabuleux ! Nos instituteurs ne s’y méprenaient pas, qui nous amenaient au tumulus Saint-Michel et aux alignements de Carnac pour nos premiers voyages scolaires. Il ne nous manquait qu’une reconnaissance officielle. Il nous fallait une parole pour légitimer notre patrimoine mégalithique : celle de l’UNESCO. Elle a beaucoup tardé mais elle a été dite le 12 juillet 2025. Nos mégalithes sont à présent classés au patrimoine mondial, pour notre plus grande joie.

Pourtant nous ne sommes pas rassurés car une logique industrielle vient télescoper cette immense nouvelle. Le raccordement des éoliennes en mer menace les fonds marins entre Belle-Ile et Erdeven où se trouvent encore des vestiges archéologiques à découvrir, qui étaient émergés au néolithique.

La menace pèse plus encore sur le tracé du raccordement des éoliennes flottantes entre la plage de Kerhillio à Erdeven et le poste 225 kV de Pluvigner, soit dans la partie ouest de l’aire 1 retenue par le classement UNESCO. Nous lisons dans Le Télégramme du 18 novembre 2022 que la directrice de l’association Paysages de mégalithes s’en est émue. Mais le président, maire de Carnac, a protesté :

« Ce n’est pas possible que l’atterrage passe au milieu de notre zone, car c’est mettre en grande difficulté notre dossier. C’est d’autant plus curieux, qu’ils nous ont toujours garanti qu’ils contourneraient la zone.

» Et le président d’Auray Quiberon Terre Atlantique d’ajouter qu’il ne validerait pas un tel tracé « et que des propositions ont été faites pour faire passer l’atterrage du côté d’Erdeven ou le long de la voie ferrée du Tire-Bouchon qui relie Auray à la presqu’île de Quiberon. »

Les propositions évoquées dans ces deux déclarations sont incompatibles avec l’ensemble des aires retenues pour le classement UNESCO car les communes de Plouharnel et d’Erdeven sont également dans l’aire 1 du projet UNESCO dans sa partie ouest. C’est ainsi que le projet de raccordement entre la plage de Kerhillio et Pluvigner a été retenu alors que les zones archéologiques et mégalithiques sont présentes partout sur le tracé des communes du raccordement. Comment contourner notamment les trois dolmens à galerie de Mané-Braz à Erdeven, le dolmen de Crucuno et les alignements de Sainte- Barbe à Plouharnel ?

A notre sens, après le classement des mégalithe morbihannais au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est l’ensemble des aires ainsi sélectionnées qui deviennent intouchables aux empiétements industriels, imposant une ardente obligation de retenue aux décideurs publics et privés.

En juin 2023 à Erdeven, RTE nous a répondu que le raccordement se ferait par « forage dirigé ». Mais en l’absence de fouilles archéologiques préventives systématiques, qui sait où se trouvent les vestiges et à quelle profondeur ? Et quels dégâts vont provoquer les forages ? On ne peut qu’être surpris du procédé quand on voit les mille précautions des archéologues en pareil cas. Le forage dirigé n’est pas approprié non plus en raison de la nature granitique des roches. On connaît les problèmes rencontrés lors de la pose des pieux des éoliennes en baie de Saint-Brieuc. La roche ne s’y prêtait pas et la technique a dû être revue.

Pour ces raisons, nous nous opposons fermement au raccordement éolien en zone protégée par le classement UNESCO. Si le projet éolien Bretagne Sud se prévaut d’une contestable « raison impérative d’intérêt public majeur » (RIIPM) pour passer outre la législation nationale, cette notion dérogatoire de circonstance ne peut exister au regard d’un patrimoine mondial qui va être altéré.

Nous attendons que la présidence de l’UNESCO entende nos associations et intervienne auprès des autorités françaises pour que le projet éolien industriel dit Bretagne Sud, installation par nature éphémère, soit tenu à distance des vestiges multiséculaires retenus par le classement UNESCO.

 

 

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FRANCE – Carnac Megaliths at Risk: UNESCO Site Threatened by Industrial Wind Project

FOR IMMEDIATE RELEASE

FRANCE – Carnac Megaliths at Risk: UNESCO Site Threatened by Industrial Wind Project

CARNAC, France, July 20, 2025  — Just days after the prehistoric Carnac  and les Rives du Morbihan stones in Brittany were granted UNESCO World Heritage status, heritage protection groups are warning of a potential threat to the newly recognized site.

Three French associations — Sites et Monuments, Les Gardiens du Large, and the Federation for the Protection and Planning of the Bay of Quiberon — have issued an open letter to UNESCO, denouncing plans for an onshore connection point for a large offshore wind farm that they claim would irreversibly damage the ancient landscape.

The proposed industrial development includes underground drilling, high-voltage cables, and large electrical transformers in zones classified as both archaeological and ecologically sensitive.

“Under the banner of ecological transition, we are preparing to desecrate sacred land that has yet to be fully excavated,” said Jean-Louis Butré, president of the Federation  Environment Durable (FED), which is supporting the appeal. He described the plans as a “global sacrilege — ecological, cultural, and human.”

The megalithic alignments of Carnac, dating back to 4500-2000 BCE — centuries older than Stonehenge — are considered among the most significant Neolithic sites in Europe. The recent UNESCO recognition underscored their unique value as a testament to early human civilization.(1)

The Fédération Environnement Durable ( FED) is now issuing an international call to action, urging UNESCO, global scientific institutions, political leaders, and citizens worldwide to step in and protect what it calls “a common heritage of humanity.”

Forget your ancestors, and you become a stream without a source, a tree without roots,” the open letter quotes an old Chinese proverb. “A people without memory is a people without a future.”

For more information  contact:

Federation Environment  Durable (FED)
📧 contact@environnementdurable.net
🌐 environnementdurable.org
📞 +33 6 80 99 38 08

1) The megalithic alignments of Carnac, dated from 4500 to 2000 BCE (the oldest alignments, such as those at Ménec or Kermario, are estimated around 4500–4000 BCE, while some structures like the dolmens may be more recent, around 3500–2000 BCE), are known to predate Stonehenge, which dates from approximately 3100 to 2000 BCE.

Carnac is considered one of the most important Neolithic sites in Europe. Its recent recognition by UNESCO highlights its unique value as a testimony to the earliest human civilizations.

  1. Association Sites et Monuments, les Gardiens du Large et la Fédération de Protection et d’Aménagement de la baie de Quiberon
    ‍Télécharger la lettre ouverte  à l’UNESCO
 

Partager cette information à tous vos contacts 

    

 

‍ SAUVER CARNAC PATRIMOINE MONDIAL DE l’HUMANITE
 communiqué de presse de la Fédération environnement Durable 

20 juillet2025 – Bretagne, France
CARNAC MENACÉ – CARNAC DÉFIGURÉ -conséquences d’un parc éolien offshore

Les mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan, situés en Bretagne sud, datés de 4500 à 2000 av. J.-C  précèdent de 500 à 1 000 ans les premières constructions de Stonehenge en Angleterre (1)

Carnac est un monument préhistorique unique, antérieur à l’écriture, aux pyramides : un témoignage irremplaçable de la civilisation néolithique européenne.
Le 12 juillet 2025, l’UNESCO a reconnu officiellement ce que les Bretons et les chercheurs savent depuis toujours : Carnac  est un trésor universel.


À peine le classement des alignements préhistoriques de Carnac et des rives du Morbihan célébré, le site est déjà menacé.

Par une lettre ouverte à l’UNESCO, 3 associations Sites et Monuments, les Gardiens du Large et la Fédération de Protecton et d’Aménagement de la baie de Quiberon dénoncent le projet funeste de raccordement à terre d’un parc éolien offshore qui, s’il est réalisé, défigurerait irrémédiablement le site néolithique de Carnac.

Ce projet industriel prévoit des forages, des câbles haute tension et des transformateurs géants, en plein cœur de zones archéologiques et naturelles protégées par l’UNESCO.

Au nom d’une écologie dévoyée, on s’apprête à défigurer un site vieux de plus de cinq millénaires.

Le gouvernement parle de « transition énergétique ». La Fédération Environnement Durable (FED) ,  « d’un sacrilège mondial — écologique, culturel et humain ».  

Jean-Louis Butré Président de la FED  s’insurge : « Avec l’aval du gouvernement français , l’opérateur RTE,  envisage de creuser des sols sacrés encore non fouillés, de traverser des paysages millénaires et de profaner l’un des plus anciens lieux de mémoire de l’humanité ».

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