CARNAC communiqués de presse de la Fédération Environnement Durable FRANCE – Carnac Megaliths at Risk: UNESCO Site Threatened by Industrial Wind Project https://environnementdurable.org/france-carnac-megaliths-at-risk-unesco-site-threatened-by-industrial-wind-project/ SAUVER CARNAC PATRIMOINE MONDIAL DE l’HUMANITE https://environnementdurable.org/sauver-carnac-patrimoine-mondial-de-lhumanite/ |
| La federation Environnement Durable à informé officiellement les dirigeants européens, anglais et americains et plusieurs associations mondiales de protection du patrimoine ( en plus de l’Unesco) |
| Articles de presse |
| Les défenseurs du littoral morbihannais montent au front : |
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| https://www.breizh-info.com/2025/07/22/249321/eoliennes-contre-megalithes-colere-en-morbihan-apres-le-classement-unesco-de-carnac/ à peine les mégalithes de Carnac ont-ils été classés au patrimoine mondial de l’UNESCO que déjà se profile une menace sur leur intégrité.À Quiberon, la joie aura été de courte durée. Le 12 juillet 2025, la décision de l’UNESCO de classer les alignements de Carnac, les rives du Morbihan et les sites mégalithiques environnants parmi les trésors de l’humanité a fait vibrer de fierté tout un territoire. Mais cette reconnaissance internationale coïncide aujourd’hui avec une inquiétude grandissante face aux ambitions industrielles liées au projet éolien Bretagne Sud.Dans une lettre ouverte adressée à la directrice générale de l’UNESCO, trois associations locales – Sites et Monuments, les Gardiens du Large, et la Fédération de protection et d’aménagement de la baie de Quiberon – tirent la sonnette d’alarme. Le raccordement électrique prévu entre les futures éoliennes flottantes au large de Belle-Île et le poste de Pluvigner, en traversant Erdeven et Plouharnel, traverse des zones archéologiques majeures. Le cœur même du périmètre reconnu par l’UNESCO.Des vestiges préhistoriques menacésLe câble électrique doit transpercer une région constellée de vestiges millénaires : dolmens à galerie de Mané-Braz, alignements de Sainte-Barbe, dolmen de Crucuno… autant de témoins du Néolithique dont la richesse pourrait être mise à mal par des forages industriels, même « dirigés ». Les associations rappellent que ces territoires étaient émergés à l’époque néolithique et qu’ils recèlent encore des secrets non révélés, peut-être sous les dunes, peut-être sous les granits, mais assurément précieux.« À l’heure où la France célèbre enfin le patrimoine mégalithique breton, comment peut-on envisager de le traverser à coups de tranchées électriques ? », s’indigne un membre des Gardiens du Large. Pour ces défenseurs du territoire, le classement à l’UNESCO devrait au contraire consacrer l’intangibilité de ces terres et imposer un devoir de prudence absolu.Promesses floues et contradictions politiques Le flou règne aussi sur les engagements pris par les porteurs du projet. En 2022 déjà, certains élus affirmaient que le tracé du raccordement éviterait soigneusement les zones sensibles. Mais deux ans plus tard, ces promesses semblent oubliées. Les propositions de déviation, via Erdeven ou le long de la voie ferrée reliant Auray à Quiberon, restent elles aussi problématiques, car elles traversent également l’aire classée.Le forage dirigé, présenté comme une solution propre et discrète, ne convainc guère les signataires de la lettre ouverte. Outre le risque de dommages invisibles mais irréversibles, la nature granitique du sous-sol rend cette technique particulièrement délicate, comme en témoigne le fiasco partiel du chantier éolien en baie de Saint-Brieuc.Un enjeu de civilisation Le fond du problème est là : le conflit entre un projet énergétique, présenté comme essentiel pour répondre aux impératifs climatiques, et un héritage archéologique unique, désormais inscrit au patrimoine mondial. Les auteurs de la lettre n’en contestent pas l’utilité en soi, mais rappellent que les éoliennes sont des infrastructures temporaires, vouées à l’obsolescence. Les dolmens, eux, sont debout depuis 6 000 ans.Pour les signataires, le choix est clair : préserver l’irremplaçable contre le provisoire. Et ils en appellent à l’UNESCO pour faire entendre leur voix face aux autorités françaises, afin que « l’installation par nature éphémère » de ces éoliennes soit tenue à bonne distance des vestiges plurimillénaires qu’on vient à peine de reconnaître à leur juste valeur.Crédit photo : DR |
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| Les associations demandent la protection de la zone Unesco contre les projets éoliens au large du Morbihan |
| le 21 juillet 2025 à 18h00 Les associations de protection du littoral demandent que la zone classée Unesco soit protégée de tout projet éolien. (Photo : Vincent Le Guern) Dans une lettre ouverte, l’association Sites et Monuments agréée et reconnue d’utilité publique et les associations de protection du littoral morbihannais : (Les Gardiens du Large et la Fédération de Protection et d’Aménagement de la baie de Quiberon, des îles et du grand site dunaire), attirent l’attention de la présidence de l’Unesco. Elles se réjouissent que le 12 juillet 2025, les mégalithes de Carnac et les rives du Morbihan aient été inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Une reconnaissance tant attendue pour un héritage exceptionnel qui relie les habitants à leur histoire ancienne. Cependant, elles soulignent que le projet de raccordement des éoliennes flottantes en mer menace ces sites, en particulier la zone entre la plage de Kerhillio (Erdeven) et Pluvigner, au sein de l’aire 1 retenue par l’Unesco. Sacrifice au nom du développement éolienElles précisent également « A notre sens, après le classement des mégalithes morbihannais au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est l’ensemble des aires ainsi sélectionnées qui deviennent intouchables aux empiétements industriels, imposant une ardente obligation de retenue aux décideurs publics et privés ». Ce projet industrialisé risque de perturber des vestiges néolithiques encore enfouis, faute de fouilles archéologiques préventives. Des alternatives ont été proposées, mais elles traversent également des zones sensibles. Les associations demandent que la zone classée soit protégée de tout projet industriel, et que l’Unesco intervienne auprès des autorités françaises pour assurer que ce patrimoine millénaire ne soit pas sacrifié au nom du développement éolien. |
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| Les menhirs, nouvel espoir pour les anti-éoliens de Belle-ÎleSandrine Prioul (correspondante dans l’Ouest)le 22 juillet 2025 https://www.europe1.fr/societe/les-menhirs-nouvel-espoir-pour-les-anti-eoliens-de-belle-ile-764840Alors que plusieurs sites de mégalithes et de menhirs viennent d’être inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, des associations y voient une opportunité de saisir l’organisation pour faire reculer un projet éolien flottant au large de Belle-Île. Selon eux, les contraintes associées iraient à l’encontre de la préservation du site.Depuis quelques jours, les sites de mégalithes, menhirs et autres dolmens du Morbihan sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Une reconnaissance de la richesse de ces sites, étalés sur une vingtaine de communes autour de Carnac, dans le golfe du Morbihan. « C’est l’Unesco qui a la main » En marge de cette fierté locale, ceux qui se frottent aussi les mains, ce sont les opposants au projet d’un parc éolien flottant au large de Belle-Île. « L’électricité doit traverser l’espace des mégalithes pour aller rejoindre la ligne à haute tension qui se trouve au-delà, plus au nord. Donc ça nous donne l’espoir qu’effectivement, le promoteur du projet éolien, c’est-à-dire en gros l’État, se plie à cette espèce d’obligation morale universelle qui s’impose à lui », détaille Gérard Soufflet, de l’association Gardiens du large. Selon eux, le fait que ces câbles électriques traversent les sites protégés va à l’encontre de la préservation de l’authenticité de ces derniers, de quoi demander à l’Unesco de faire pression pour retarder le projet. D’autant plus,que s’ajoutent à la fronde ceux qui défendent le patrimoine breton. « L’Unesco l’a fait déjà à plusieurs reprises du côté du Mont-Saint-Michel, notamment pour contraindre l’État à éloigner des projets d’éoliennes. À partir du moment où il y a une inscription au patrimoine mondial, c’est l’Unesco qui a la main », assure Yvon Ollivier de Koun Breizh. Un courrier bilingue français-anglais serait ainsi déjà sur le bureau des ambassadeurs de l’Unesco. |
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| Des amoureux du patrimoine breton redoutent une future « catastrophe pour la sauvegarde de notre patrimoine mégalithique », alors que les menhirs de Carnac viennent d’être classés. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/eoliennes-au-large-de-belle-ile-l-unesco-saisie-afin-de-contraindre-l-etat-et-rte-a-modifier-le-projet-20250720 Le classement à l’Unesco des mégalithes de Carnac ce 12 juillet 2025 va-t-il avoir raison du projet de parc éolien flottant au large de Belle-Île-en-Mer ? C’est en tout cas ce qu’espèrent les amoureux du littoral morbihannais. L’association de défense du patrimoine breton Koun Breizh vient de saisir l’Unesco afin de contraindre l’État et RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, à modifier le projet, pour le rendre conciliable avec la préservation des menhirs.Alignements de menhirs, enceintes, dolmens, cairns, tumulus… Il s’agit du premier site breton inscrit au Patrimoine mondial. « Ce territoire est aujourd’hui reconnu comme l’un des paysages mégalithiques les plus impressionnants d’Europe, voire du monde, se réjouit la région Bretagne sur son site. Ces constructions monumentales racontent une histoire humaine, sociale et cultuelle hors du commun, remontant à environ – 5 000 ans avant J.-C. Une densité inégalée, des objets archéologiques rares et une intégration parfaite dans le paysage naturel breton : autant d’éléments qui justifient son inscription à l’Unesco. »« On est un peu surpris de la duplicité des pouvoirs publics »« La mise en œuvre du projet actuel, tel qu’il est conçu, serait une catastrophe pour la sauvegarde de notre patrimoine mégalithique !, s’émeut Yvon Ollivier, président de Koun Breizh. On est un peu surpris de la duplicité des pouvoirs publics : d’un côté, ils sollicitent l’Unesco, de l’autre, ils soutiennent un projet d’éoliennes géantes au large de Belle-Île et surtout l’atterrage prévu à Erdeven, en plein champ de menhirs ! C’est par la zone cœur de l’Unesco, le plateau de Carnac, où se trouvent nombre de menhirs et de tumulus, que passeront trois câbles chargés de 220 000 volts. Un non-sens absolu. » Les menhirs, dont certains parfois s’effondrent, y résisteront-ils ?Éric Sartori, secrétaire de l’association PiebîemMême indignation du côté de l’association Préserver l’identité environnementale de la Bretagne sud et des îles contre l’éolien en mer (Piebîem) : « Comment accepter qu’un parc éolien puisse être implanté juste en face de ce site appartenant désormais au Patrimoine mondial ?, s’insurge Éric Sartori, secrétaire de l’association. Ce parc se situerait à 19 km de Belle-Île, 29 km de l’île de Groix et 33 km de Quiberon. Une quarantaine d’éoliennes flottantes, de 300 mètres de haut chacune, seraient ainsi implantées sur une surface totale de 100 à 150 km². Et si les éoliennes ne suffisaient pas, le passage des trois câbles sous un champ de menhirs nous inquiète fortement ; les travaux comportent un forage horizontal “dirigé”, effectué sous haute pression en utilisant des fluides de forage injectés pour ameublir le sol. À quelle profondeur ? Les menhirs, dont certains parfois s’effondrent, y résisteront-ils ? »Dans le périmètre retenu pour le classement de l’Unesco sommeillent quantité de vestiges archéologiques qui ne manqueraient pas d’être détruits par ce « forage dirigé », s’alarment les associations de sauvegarde du patrimoine. « On imagine les dégâts pour la terre des menhirs de Carnac qui, selon les meilleurs connaisseurs comme le regretté (paléontologue, NDLR) Yves Coppens, mériterait d’être sacralisée tant elle recèle de richesses archéologiques, souligne Yvon Ollivier. Personne ne peut dire à quelle profondeur se trouvent les vestiges archéologiques ». « Le risque de découverte archéologique est possible »« Le comble, insiste-t-il, est que RTE ne semble pas très serein quant à la trajectoire d’atterrage. » Parmi les risques mentionnés dans son document « Enjeux environnementaux du raccordement électrique », on peut lire : « Le risque de découverte archéologique est possible. Le service régional de l’archéologie est rencontré en amont du projet et peut prescrire une fouille archéologique préventive avant le lancement du chantier. » « Compte tenu de la richesse archéologique de la zone, y compris sous l’eau, ce serait une bonne idée !, s’exclame-t-on chez Koun Breizh. Nous espérons que les diagnostics ne seront pas bâclés. »Déléguée de l’association Sites et monuments pour le Morbihan, Anne-Marie Robic s’apprête, elle aussi, à écrire à l’Unesco. « Le forage dirigé n’est pas approprié […] en raison de la nature granitique des roches, fait-elle valoir. On connaît les problèmes rencontrés lors de la pose des pieux des éoliennes en baie de Saint-Brieuc. La roche ne s’y prêtait pas et la technique a dû être revue. Pour ces raisons, nous nous opposons au raccordement éolien en zone protégée par le classement ».À ce stade, réagit-on à l’Unesco, on n’est « pas en mesure de commenter le projet sans que nos experts aient pu analyser en détail ces informations ». « Tout projet de développement dans un site du Patrimoine mondial et ses abords doit se faire en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, précise un porte-parole. Des études d’impact patrimoniales doivent être réalisées et soumises à l’Unesco avant toute décision irréversible. » « S’insérer dans un couloir déjà occupé par des lignes électriques »Interrogé en juin par le site Actu.fr,le maire de Carnac, Olivier Lepick, assurait pour sa part faire « confiance aux services de l’État ». « Du tumulus Saint-Michel, on voit très bien les infrastructures portuaires de Lorient, l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan, etc., précisait-il. Je mesure très mal la vue sur les éoliennes. On sera quand même à 40 kilomètres. Les experts de l’Unesco sont au courant du projet. Cela n’a pas soulevé de problème. On a été très transparent. »Du côté de la société RTE, on se veut rassurant : « Depuis le début du projet, RTE s’est fait accompagner par les meilleurs experts pour préserver les éléments patrimoniaux mégalithiques du Morbihan en intégrant, dès l’origine, l’hypothèse d’un classement Unesco de ce site patrimonial, rappelle-t-on. La solution de moindre impact retenue consiste à s’insérer pour 55 % dans un couloir déjà occupé par des lignes électriques, à passer principalement sous route et éviter les points sensibles. Concernant les deux zones de concentration mégalithique restant dans l’aire d’étude immédiate du projet, elles sont préservées par la mise en œuvre de deux passages en souterrain (forages dirigés d’une longueur comprise entre 200 et 400 mètres). »Un diagnostic archéologique préventif, ajoute RTE, sera réalisé par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) cet automne, pour s’assurer de la compatibilité des modes de travaux envisagés avec la préservation du site. |
| Lire les communiqués de presse de la Fédération Environnement Durable FRANCE – Carnac Megaliths at Risk: UNESCO Site Threatened by Industrial Wind Project https://environnementdurable.org/france-carnac-megaliths-at-risk-unesco-site-threatened-by-industrial-wind-project/ SAUVER CARNAC PATRIMOINE MONDIAL DE l’HUMANITE https://environnementdurable.org/sauver-carnac-patrimoine-mondial-de-lhumanite/ |
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