SAUVER CARNAC PATRIMOINE MONDIAL DE l’HUMANITÉ


CARNAC
‍‍communiqués de presse de la Fédération
Environnement Durable 
 
 FRANCE – Carnac Megaliths at Risk: UNESCO Site Threatened by Industrial Wind Project
https://environnementdurable.org/france-carnac-megaliths-at-risk-unesco-site-threatened-by-industrial-wind-project/

 SAUVER CARNAC PATRIMOINE MONDIAL DE
l’HUMANITE
https://environnementdurable.org/sauver-carnac-patrimoine-mondial-de-lhumanite/
‍La federation Environnement Durable à informé officiellement les dirigeants européens, anglais et americains  et  plusieurs  associations  mondiales de protection du patrimoine ( en plus de l’Unesco)   
‍Articles de presse
Les défenseurs du littoral morbihannais montent au front :
https://www.breizh-info.com/2025/07/22/249321/eoliennes-contre-megalithes-colere-en-morbihan-apres-le-classement-unesco-de-carnac/
 à peine les mégalithes de Carnac ont-ils été classés au patrimoine mondial de l’UNESCO que déjà se profile une menace sur leur intégrité.
À Quiberon, la joie aura été de courte durée. Le 12 juillet 2025, la décision de l’UNESCO de classer les alignements de Carnac, les rives du Morbihan et les sites mégalithiques environnants parmi les trésors de l’humanité a fait vibrer de fierté tout un territoire. Mais cette reconnaissance internationale coïncide aujourd’hui avec une inquiétude grandissante face aux ambitions industrielles liées au projet éolien Bretagne Sud.Dans une lettre ouverte adressée à la directrice générale de l’UNESCO, trois associations locales – Sites et Monumentsles Gardiens du Large, et la Fédération de protection et d’aménagement de la baie de Quiberon – tirent la sonnette d’alarme. Le raccordement électrique prévu entre les futures éoliennes flottantes au large de Belle-Île et le poste de Pluvigner, en traversant Erdeven et Plouharnel, traverse des zones archéologiques majeures. Le cœur même du périmètre reconnu par l’UNESCO.Des vestiges préhistoriques menacésLe câble électrique doit transpercer une région constellée de vestiges millénaires : dolmens à galerie de Mané-Braz, alignements de Sainte-Barbe, dolmen de Crucuno… autant de témoins du Néolithique dont la richesse pourrait être mise à mal par des forages industriels, même « dirigés ». Les associations rappellent que ces territoires étaient émergés à l’époque néolithique et qu’ils recèlent encore des secrets non révélés, peut-être sous les dunes, peut-être sous les granits, mais assurément précieux.« À l’heure où la France célèbre enfin le patrimoine mégalithique breton, comment peut-on envisager de le traverser à coups de tranchées électriques ? », s’indigne un membre des Gardiens du Large. Pour ces défenseurs du territoire, le classement à l’UNESCO devrait au contraire consacrer l’intangibilité de ces terres et imposer un devoir de prudence absolu.Promesses floues et contradictions politiques
Le flou règne aussi sur les engagements pris par les porteurs du projet. En 2022 déjà, certains élus affirmaient que le tracé du raccordement éviterait soigneusement les zones sensibles. Mais deux ans plus tard, ces promesses semblent oubliées. Les propositions de déviation, via Erdeven ou le long de la voie ferrée reliant Auray à Quiberon, restent elles aussi problématiques, car elles traversent également l’aire classée.Le forage dirigé, présenté comme une solution propre et discrète, ne convainc guère les signataires de la lettre ouverte. Outre le risque de dommages invisibles mais irréversibles, la nature granitique du sous-sol rend cette technique particulièrement délicate, comme en témoigne le fiasco partiel du chantier éolien en baie de Saint-Brieuc.Un enjeu de civilisation
Le fond du problème est là : le conflit entre un projet énergétique, présenté comme essentiel pour répondre aux impératifs climatiques, et un héritage archéologique unique, désormais inscrit au patrimoine mondial. Les auteurs de la lettre n’en contestent pas l’utilité en soi, mais rappellent que les éoliennes sont des infrastructures temporaires, vouées à l’obsolescence. Les dolmens, eux, sont debout depuis 6 000 ans.Pour les signataires, le choix est clair : préserver l’irremplaçable contre le provisoire. Et ils en appellent à l’UNESCO pour faire entendre leur voix face aux autorités françaises, afin que « l’installation par nature éphémère » de ces éoliennes soit tenue à bonne distance des vestiges plurimillénaires qu’on vient à peine de reconnaître à leur juste valeur.Crédit photo : DR
Les associations demandent la protection de la zone Unesco contre les projets éoliens au large du Morbihan
‍le 21 juillet 2025 à 18h00

 Les associations de protection du littoral demandent que la zone classée Unesco soit protégée de tout projet éolien. (Photo : Vincent Le Guern) Dans une lettre ouverte, l’association Sites et Monuments agréée et reconnue d’utilité publique et les associations de protection du littoral morbihannais : (Les Gardiens du Large et la Fédération de Protection et d’Aménagement de la baie de Quiberon, des îles et du grand site dunaire), attirent l’attention de la présidence de l’Unesco. Elles se réjouissent que le 12 juillet 2025, les mégalithes de Carnac et les rives du Morbihan aient été inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Une reconnaissance tant attendue pour un héritage exceptionnel qui relie les habitants à leur histoire ancienne. Cependant, elles soulignent que le projet de raccordement des éoliennes flottantes en mer menace ces sites, en particulier la zone entre la plage de Kerhillio (Erdeven) et Pluvigner, au sein de l’aire 1 retenue par l’Unesco. Sacrifice au nom du développement éolienElles précisent également « A notre sens, après le classement des mégalithes morbihannais au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est l’ensemble des aires ainsi sélectionnées qui deviennent intouchables aux empiétements industriels, imposant une ardente obligation de retenue aux décideurs publics et privés ». Ce projet industrialisé risque de perturber des vestiges néolithiques encore enfouis, faute de fouilles archéologiques préventives. Des alternatives ont été proposées, mais elles traversent également des zones sensibles. Les associations demandent que la zone classée soit protégée de tout projet industriel, et que l’Unesco intervienne auprès des autorités françaises pour assurer que ce patrimoine millénaire ne soit pas sacrifié au nom du développement éolien.
Les menhirs, nouvel espoir pour les anti-éoliens de Belle-ÎleSandrine Prioul (correspondante dans l’Ouest)le 22 juillet 2025
https://www.europe1.fr/societe/les-menhirs-nouvel-espoir-pour-les-anti-eoliens-de-belle-ile-764840Alors que plusieurs sites de mégalithes et de menhirs viennent d’être inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, des associations y voient une opportunité de saisir l’organisation pour faire reculer un projet éolien flottant au large de Belle-Île. Selon eux, les contraintes associées iraient à l’encontre de la préservation du site.Depuis quelques jours, les sites de mégalithes, menhirs et autres dolmens du Morbihan sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Une reconnaissance de la richesse de ces sites, étalés sur une vingtaine de communes autour de Carnac, dans le golfe du Morbihan.
« C’est l’Unesco qui a la main »
En marge de cette fierté locale, ceux qui se frottent aussi les mains, ce sont les opposants au projet d’un parc éolien flottant au large de Belle-Île. « L’électricité doit traverser l’espace des mégalithes pour aller rejoindre la ligne à haute tension qui se trouve au-delà, plus au nord. Donc ça nous donne l’espoir qu’effectivement, le promoteur du projet éolien, c’est-à-dire en gros l’État, se plie à cette espèce d’obligation morale universelle qui s’impose à lui », détaille Gérard Soufflet, de l’association Gardiens du large.
Selon eux, le fait que ces câbles électriques traversent les sites protégés va à l’encontre de la préservation de l’authenticité de ces derniers, de quoi demander à l’Unesco de faire pression pour retarder le projet. D’autant plus,que s’ajoutent à la fronde ceux qui défendent le patrimoine breton. « L’Unesco l’a fait déjà à plusieurs reprises du côté du Mont-Saint-Michel, notamment pour contraindre l’État à éloigner des projets d’éoliennes. À partir du moment où il y a une inscription au patrimoine mondial, c’est l’Unesco qui a la main », assure Yvon Ollivier de Koun Breizh. Un courrier bilingue français-anglais serait ainsi déjà sur le bureau des ambassadeurs de l’Unesco.
Des amoureux du patrimoine breton redoutent une future « catastrophe pour la sauvegarde de notre patrimoine mégalithique », alors que les menhirs de Carnac viennent d’être classés.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/eoliennes-au-large-de-belle-ile-l-unesco-saisie-afin-de-contraindre-l-etat-et-rte-a-modifier-le-projet-20250720
Le classement à l’Unesco des mégalithes de Carnac ce 12 juillet 2025 va-t-il avoir raison du projet de parc éolien flottant au large de Belle-Île-en-Mer ? C’est en tout cas ce qu’espèrent les amoureux du littoral morbihannais. L’association de défense du patrimoine breton Koun Breizh vient de saisir l’Unesco afin de contraindre l’État et RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, à modifier le projet, pour le rendre conciliable avec la préservation des menhirs.Alignements de menhirs, enceintes, dolmens, cairns, tumulus… Il s’agit du premier site breton inscrit au Patrimoine mondial. « Ce territoire est aujourd’hui reconnu comme l’un des paysages mégalithiques les plus impressionnants d’Europe, voire du monde, se réjouit la région Bretagne sur son site. Ces constructions monumentales racontent une histoire humaine, sociale et cultuelle hors du commun, remontant à environ  5 000 ans avant J.-C. Une densité inégalée, des objets archéologiques rares et une intégration parfaite dans le paysage naturel breton : autant d’éléments qui justifient son inscription à l’Unesco. »« On est un peu surpris de la duplicité des pouvoirs publics »« La mise en œuvre du projet actuel, tel qu’il est conçu, serait une catastrophe pour la sauvegarde de notre patrimoine mégalithique !, s’émeut Yvon Ollivier, président de Koun Breizh. On est un peu surpris de la duplicité des pouvoirs publics : d’un côté, ils sollicitent l’Unesco, de l’autre, ils soutiennent un projet d’éoliennes géantes au large de Belle-Île  et surtout l’atterrage prévu à Erdeven, en plein champ de menhirs ! C’est par la zone cœur de l’Unesco, le plateau de Carnac, où se trouvent nombre de menhirs et de tumulus, que passeront trois câbles chargés de 220 000 volts. Un non-sens absolu. »
Les menhirs, dont certains parfois s’effondrent, y résisteront-ils ?Éric Sartori, secrétaire de l’association PiebîemMême indignation du côté de l’association Préserver l’identité environnementale de la Bretagne sud et des îles contre l’éolien en mer (Piebîem) : « Comment accepter qu’un parc éolien puisse être implanté juste en face de ce site appartenant désormais au Patrimoine mondial ?, s’insurge Éric Sartori, secrétaire de l’association. Ce parc se situerait à 19 km de Belle-Île, 29 km de l’île de Groix et 33 km de Quiberon.  Une quarantaine d’éoliennes flottantes, de 300 mètres de haut chacune, seraient ainsi implantées sur une surface totale de 100 à 150 km². Et si les éoliennes ne suffisaient pas, le passage des trois câbles sous un champ de menhirs nous inquiète fortement ; les travaux comportent un forage horizontal “dirigé”, effectué sous haute pression en utilisant des fluides de forage injectés pour ameublir le sol. À quelle profondeur ? Les menhirs, dont certains parfois s’effondrent, y résisteront-ils ? »Dans le périmètre retenu pour le classement de l’Unesco sommeillent quantité de vestiges archéologiques qui ne manqueraient pas d’être détruits par ce « forage dirigé », s’alarment les associations de sauvegarde du patrimoine. « On imagine les dégâts pour la terre des menhirs de Carnac qui, selon les meilleurs connaisseurs comme le regretté (paléontologue, NDLR) Yves Coppens,  mériterait d’être sacralisée tant elle recèle de richesses archéologiques, souligne Yvon Ollivier. Personne ne peut dire à quelle profondeur se trouvent les vestiges archéologiques ».
« Le risque de découverte archéologique est possible »« Le comble, insiste-t-il, est que RTE ne semble pas très serein quant à la trajectoire d’atterrage. » Parmi les risques mentionnés dans son document « Enjeux environnementaux du raccordement électrique », on peut lire : « Le risque de découverte archéologique est possible. Le service régional de l’archéologie est rencontré en amont du projet et peut prescrire une fouille archéologique préventive avant le lancement du chantier. » « Compte tenu de la richesse archéologique de la zone, y compris sous l’eau, ce serait une bonne idée !, s’exclame-t-on chez Koun Breizh. Nous espérons que les diagnostics ne seront pas bâclés. »Déléguée de l’association Sites et monuments pour le Morbihan, Anne-Marie Robic s’apprête, elle aussi, à écrire à l’Unesco. « Le forage dirigé n’est pas approprié […] en raison de la nature granitique des roches, fait-elle valoir. On connaît les problèmes rencontrés lors de la pose des pieux des éoliennes en baie de Saint-Brieuc. La roche ne s’y prêtait pas et la technique a dû être revue. Pour ces raisons, nous nous opposons au raccordement éolien en zone protégée par le classement ».À ce stade, réagit-on à l’Unesco, on n’est « pas en mesure de commenter le projet sans que nos experts aient pu analyser en détail ces informations »« Tout projet de développement dans un site du Patrimoine mondial et ses abords doit se faire en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, précise un porte-parole. Des études d’impact patrimoniales doivent être réalisées et soumises à l’Unesco avant toute décision irréversible. »
« S’insérer dans un couloir déjà occupé par des lignes électriques »Interrogé en juin par le site Actu.fr,le maire de Carnac, Olivier Lepick, assurait pour sa part faire « confiance aux services de l’État »« Du tumulus Saint-Michel, on voit très bien les infrastructures portuaires de Lorient, l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan, etc., précisait-il. Je mesure très mal la vue sur les éoliennes. On sera quand même à 40 kilomètres. Les experts de l’Unesco sont au courant du projet. Cela n’a pas soulevé de problème. On a été très transparent. »Du côté de la société RTE, on se veut rassurant : « Depuis le début du projet, RTE s’est fait accompagner par les meilleurs experts pour préserver les éléments patrimoniaux mégalithiques du Morbihan en intégrant, dès l’origine, l’hypothèse d’un classement Unesco de ce site patrimonial, rappelle-t-on. La solution de moindre impact retenue consiste à s’insérer pour 55 % dans un couloir déjà occupé par des lignes électriques, à passer principalement sous route et éviter les points sensibles. Concernant les deux zones de concentration mégalithique restant dans l’aire d’étude immédiate du projet, elles sont préservées par la mise en œuvre de deux passages en souterrain (forages dirigés d’une longueur comprise entre 200 et 400 mètres). »Un diagnostic archéologique préventif, ajoute RTE, sera réalisé par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) cet automne, pour s’assurer de la compatibilité des modes de travaux envisagés avec la préservation du site.
‍Lire les communiqués de presse de la Fédération Environnement Durable 
 
 FRANCE – Carnac Megaliths at Risk: UNESCO Site Threatened by Industrial Wind Project
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 SAUVER CARNAC PATRIMOINE MONDIAL DE l’HUMANITE
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SAUVER CARNAC PATRIMOINE MONDIAL DE l’HUMANITE

Communiqué de presse de la FED

20 juillet2025 – Bretagne, France
Les mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan, situés en Bretagne sud, datés de 4500 à 2000 av. J.-C  précèdent de 500 à 1 000 ans les premières constructions de Stonehenge en Angleterre (1)

Carnac est un monument préhistorique unique, antérieur à l’écriture, aux pyramides : un témoignage irremplaçable de la civilisation néolithique européenne.
Le 12 juillet 2025, l’UNESCO a reconnu officiellement ce que les Bretons et les chercheurs savent depuis toujours : Carnac  est un trésor universel.

À peine le classement des alignements préhistoriques de Carnac et des rives du Morbihan célébré, le site est déjà menacé.

Par une lettre ouverte à l’UNESCO, 3 associations Sites et Monuments, les Gardiens du Large et la Fédération de Protecton et d’Aménagement de la baie de Quiberon dénoncent le projet funeste de raccordement à terre d’un parc éolien offshore qui, s’il est réalisé, défigurerait irrémédiablement le site néolithique de Carnac.

Ce projet industriel prévoit des forages, des câbles haute tension et des transformateurs géants, en plein cœur de zones archéologiques et naturelles protégées par l’UNESCO.

Au nom d’une écologie dévoyée, on s’apprête à défigurer un site vieux de plus de cinq millénaires.

Le gouvernement parle de « transition énergétique ». La Fédération Environnement Durable (FED) ,  « d’un sacrilège mondial — écologique, culturel et humain ».  

Jean-Louis Butré Président de la FED  s’insurge : « Avec l’aval du gouvernement français , l’opérateur RTE,  envisage de creuser des sols sacrés encore non fouillés, de traverser des paysages millénaires et de profaner l’un des plus anciens lieux de mémoire de l’humanité ».

Appel International de la FED

La Fédération Environnement Durable lance un appel international :

À l’UNESCO

Aux institutions culturelles et scientifiques mondiales

Aux dirigeants politiques de tous les pays

À tous les citoyens du monde

Sauvez Carnac  Protégez ce bien commun de l’humanité.
« Oublier ses ancêtres, c’est être un ruisseau sans source, un arbre sans racines. » (proverbe chinois). Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.

 1) Les alignements mégalithiques de Carnac, datés de 4500 à 2000 av. J.-C (les alignements les plus anciens, comme ceux du Ménec ou de Kermario, sont estimés autour de 4500-4000 av. J.-C., tandis que certaines structures, comme les dolmens, pourraient être plus récentes, vers 3500-2000 av. J.-C) on sait que  Stonehenge date de 3100 à 2000 av. J.-C., – sont considérés comme l’un des sites néolithiques les plus importants d’Europe. Leur récente reconnaissance par l’UNESCO souligne leur valeur unique en tant que témoignage des premières civilisations humaines. 

Quiberon le 19 juillet 2025

L’association Sites et Monuments association nationale agréée et reconnue d’utilité publique et les associations de protection du littoral morbihannais : les Gardiens du Large et la Fédération de Protection et d’Aménagement de la baie de Quiberon, des îles et du grand site dunaire sont infiniment fières du classement des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Depuis toujours notre esprit se cogne au mystère de ces pierres monumentales omniprésentes, à chaque détour du chemin, proches de nos maisons, de nos champs et pourtant si lointaines, si étranges et indéchiffrables. Ces témoins géants de temps immémoriaux nous rendent fiers autant qu’ils embarrassent par leur présence oppressante. « Ça n’est pas beau, et c’est ce qui irrite quand on est si bien habitué à ne reconnaître que l’esthétique des choses » Denis Roche, Carnac (Editions Suger 1985). Mais quel héritage fabuleux ! Nos instituteurs ne s’y méprenaient pas, qui nous amenaient au tumulus Saint-Michel et aux alignements de Carnac pour nos premiers voyages scolaires. Il ne nous manquait qu’une reconnaissance officielle. Il nous fallait une parole pour légitimer notre patrimoine mégalithique : celle de l’UNESCO. Elle a beaucoup tardé mais elle a été dite le 12 juillet 2025. Nos mégalithes sont à présent classés au patrimoine mondial, pour notre plus grande joie.

Pourtant nous ne sommes pas rassurés car une logique industrielle vient télescoper cette immense nouvelle. Le raccordement des éoliennes en mer menace les fonds marins entre Belle-Ile et Erdeven où se trouvent encore des vestiges archéologiques à découvrir, qui étaient émergés au néolithique.

La menace pèse plus encore sur le tracé du raccordement des éoliennes flottantes entre la plage de Kerhillio à Erdeven et le poste 225 kV de Pluvigner, soit dans la partie ouest de l’aire 1 retenue par le classement UNESCO. Nous lisons dans Le Télégramme du 18 novembre 2022 que la directrice de l’association Paysages de mégalithes s’en est émue. Mais le président, maire de Carnac, a protesté :

« Ce n’est pas possible que l’atterrage passe au milieu de notre zone, car c’est mettre en grande difficulté notre dossier. C’est d’autant plus curieux, qu’ils nous ont toujours garanti qu’ils contourneraient la zone.

» Et le président d’Auray Quiberon Terre Atlantique d’ajouter qu’il ne validerait pas un tel tracé « et que des propositions ont été faites pour faire passer l’atterrage du côté d’Erdeven ou le long de la voie ferrée du Tire-Bouchon qui relie Auray à la presqu’île de Quiberon. »

Les propositions évoquées dans ces deux déclarations sont incompatibles avec l’ensemble des aires retenues pour le classement UNESCO car les communes de Plouharnel et d’Erdeven sont également dans l’aire 1 du projet UNESCO dans sa partie ouest. C’est ainsi que le projet de raccordement entre la plage de Kerhillio et Pluvigner a été retenu alors que les zones archéologiques et mégalithiques sont présentes partout sur le tracé des communes du raccordement. Comment contourner notamment les trois dolmens à galerie de Mané-Braz à Erdeven, le dolmen de Crucuno et les alignements de Sainte- Barbe à Plouharnel ?

A notre sens, après le classement des mégalithe morbihannais au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est l’ensemble des aires ainsi sélectionnées qui deviennent intouchables aux empiétements industriels, imposant une ardente obligation de retenue aux décideurs publics et privés.

En juin 2023 à Erdeven, RTE nous a répondu que le raccordement se ferait par « forage dirigé ». Mais en l’absence de fouilles archéologiques préventives systématiques, qui sait où se trouvent les vestiges et à quelle profondeur ? Et quels dégâts vont provoquer les forages ? On ne peut qu’être surpris du procédé quand on voit les mille précautions des archéologues en pareil cas. Le forage dirigé n’est pas approprié non plus en raison de la nature granitique des roches. On connaît les problèmes rencontrés lors de la pose des pieux des éoliennes en baie de Saint-Brieuc. La roche ne s’y prêtait pas et la technique a dû être revue.

Pour ces raisons, nous nous opposons fermement au raccordement éolien en zone protégée par le classement UNESCO. Si le projet éolien Bretagne Sud se prévaut d’une contestable « raison impérative d’intérêt public majeur » (RIIPM) pour passer outre la législation nationale, cette notion dérogatoire de circonstance ne peut exister au regard d’un patrimoine mondial qui va être altéré.

Nous attendons que la présidence de l’UNESCO entende nos associations et intervienne auprès des autorités françaises pour que le projet éolien industriel dit Bretagne Sud, installation par nature éphémère, soit tenu à distance des vestiges multiséculaires retenus par le classement UNESCO.

 

 

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FRANCE – Carnac Megaliths at Risk: UNESCO Site Threatened by Industrial Wind Project

FOR IMMEDIATE RELEASE

FRANCE – Carnac Megaliths at Risk: UNESCO Site Threatened by Industrial Wind Project

CARNAC, France, July 20, 2025  — Just days after the prehistoric Carnac  and les Rives du Morbihan stones in Brittany were granted UNESCO World Heritage status, heritage protection groups are warning of a potential threat to the newly recognized site.

Three French associations — Sites et Monuments, Les Gardiens du Large, and the Federation for the Protection and Planning of the Bay of Quiberon — have issued an open letter to UNESCO, denouncing plans for an onshore connection point for a large offshore wind farm that they claim would irreversibly damage the ancient landscape.

The proposed industrial development includes underground drilling, high-voltage cables, and large electrical transformers in zones classified as both archaeological and ecologically sensitive.

“Under the banner of ecological transition, we are preparing to desecrate sacred land that has yet to be fully excavated,” said Jean-Louis Butré, president of the Federation  Environment Durable (FED), which is supporting the appeal. He described the plans as a “global sacrilege — ecological, cultural, and human.”

The megalithic alignments of Carnac, dating back to 4500-2000 BCE — centuries older than Stonehenge — are considered among the most significant Neolithic sites in Europe. The recent UNESCO recognition underscored their unique value as a testament to early human civilization.(1)

The Fédération Environnement Durable ( FED) is now issuing an international call to action, urging UNESCO, global scientific institutions, political leaders, and citizens worldwide to step in and protect what it calls “a common heritage of humanity.”

Forget your ancestors, and you become a stream without a source, a tree without roots,” the open letter quotes an old Chinese proverb. “A people without memory is a people without a future.”

For more information  contact:

Federation Environment  Durable (FED)
📧 contact@environnementdurable.net
🌐 environnementdurable.org
📞 +33 6 80 99 38 08

1) The megalithic alignments of Carnac, dated from 4500 to 2000 BCE (the oldest alignments, such as those at Ménec or Kermario, are estimated around 4500–4000 BCE, while some structures like the dolmens may be more recent, around 3500–2000 BCE), are known to predate Stonehenge, which dates from approximately 3100 to 2000 BCE.

Carnac is considered one of the most important Neolithic sites in Europe. Its recent recognition by UNESCO highlights its unique value as a testimony to the earliest human civilizations.

  1. Association Sites et Monuments, les Gardiens du Large et la Fédération de Protection et d’Aménagement de la baie de Quiberon
    ‍Télécharger la lettre ouverte  à l’UNESCO
 

Partager cette information à tous vos contacts 

    

 

‍ SAUVER CARNAC PATRIMOINE MONDIAL DE l’HUMANITE
 communiqué de presse de la Fédération environnement Durable 

20 juillet2025 – Bretagne, France
CARNAC MENACÉ – CARNAC DÉFIGURÉ -conséquences d’un parc éolien offshore

Les mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan, situés en Bretagne sud, datés de 4500 à 2000 av. J.-C  précèdent de 500 à 1 000 ans les premières constructions de Stonehenge en Angleterre (1)

Carnac est un monument préhistorique unique, antérieur à l’écriture, aux pyramides : un témoignage irremplaçable de la civilisation néolithique européenne.
Le 12 juillet 2025, l’UNESCO a reconnu officiellement ce que les Bretons et les chercheurs savent depuis toujours : Carnac  est un trésor universel.


À peine le classement des alignements préhistoriques de Carnac et des rives du Morbihan célébré, le site est déjà menacé.

Par une lettre ouverte à l’UNESCO, 3 associations Sites et Monuments, les Gardiens du Large et la Fédération de Protecton et d’Aménagement de la baie de Quiberon dénoncent le projet funeste de raccordement à terre d’un parc éolien offshore qui, s’il est réalisé, défigurerait irrémédiablement le site néolithique de Carnac.

Ce projet industriel prévoit des forages, des câbles haute tension et des transformateurs géants, en plein cœur de zones archéologiques et naturelles protégées par l’UNESCO.

Au nom d’une écologie dévoyée, on s’apprête à défigurer un site vieux de plus de cinq millénaires.

Le gouvernement parle de « transition énergétique ». La Fédération Environnement Durable (FED) ,  « d’un sacrilège mondial — écologique, culturel et humain ».  

Jean-Louis Butré Président de la FED  s’insurge : « Avec l’aval du gouvernement français , l’opérateur RTE,  envisage de creuser des sols sacrés encore non fouillés, de traverser des paysages millénaires et de profaner l’un des plus anciens lieux de mémoire de l’humanité ».

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Eoliennes : Plus de problèmes…..😊😊😊

Enfin une solution intelligente pour éviter la pollution visuelle et sonore des éoliennes : les enterrer.

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La raison officielle du blackout espagnol: un réseau électrique inadapté et mal géré

https://www.transitionsenergies.com/raison-officielle-blackout-espagnol-reseau-electrique-inadapte-mal-gere/

par La rédaction

Cela ne sert à rien de construire des capacités de production électriques renouvelables et intermittentes toujours plus grandes sans adapter les réseaux à leurs faiblesses. A savoir, l’intermittence liée à la météorologie (ensoleillement et vent), une production éparse et émiettée sur les territoires et un manque d’inertie qui accentue les variations de tension. C’est ce que montre le rapport rendu enfin public il y a quelques jours sur le blackout de la péninsule ibérique du 28 avril. Il exonère un peu rapidement, et pour des raisons politiques évidentes, les renouvelables intermittents à la production erratique en soulignant avant tout l’inadaptation du réseau à leurs caractéristiques de production. Ce qui est un fait incontestable.

La part massive des renouvelables intermittents dans la production électrique change fondamentalement la stabilité et la sécurité des réseaux. Cela n’a rien de nouveau puisque depuis des années de multiples institutions et organismes alertent sur la nécessité de moderniser et d’adapter les réseaux à une production électrique de plus en plus éparse et émiettée sur les territoires, qui est soumise aux variations météorologiques (vent et ensoleillement) et qui n’a pas l’inertie des grandes centrales thermiques et hydrauliques. On a pu mesurer cela le 28 avril dernier quand l’ensemble de la péninsule ibérique a basculé en quelque secondes dans le noir.  L’organisme regroupant les gestionnaires européens de réseaux de transport d’électricité, ENTSOE, avait averti le 18 avril des risques de surproduction solaire à l’approche des beaux jours…

On commence enfin à avoir des détails et des informations assez précises sur l’enchaînement des faits et les raisons de ce blackout même s’il ne faut pas être dupe des pressions politiques qui pèsent sur la communication dans ce domaine. Le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez est un adepte inconditionnel des renouvelables intermittents et au passage un adversaire historique du nucléaire. Le socialisme manichéen à l’ancienne qui a sévi en France et s’est traduit par le sabotage délibéré pendant près de trois décennies de la filière nucléaire, de Lionel Jospin à François Hollande en passant même un temps par Emmanuel Macron.

Il n’y avait aucune raison pour que le réseau s’effondre

Pour en revenir à l’Espagne et au 28 avril, le gouvernement a rendu public il y a quelques jours le rapport officiel sur l’origine de la panne« La coupure du 28 avril a eu une origine multifactorielle », a expliqué la ministre de la Transition écologique Sara Aagesen. Ce qui est le cas pour toutes les coupures massives de courant… sauf en cas de catastrophe naturelle et d’actes de guerre. Et pourtant à priori rien ne devait se passer de fâcheux lors d’un lundi ensoleillé et banal. La demande d’électricité était faible, à peine 25 GW, bien en deçà des pics hivernaux, et les prix de gros de l’électricité bas autour de 18,5 €/MWh tandis que la production solaire augmentait rapidement dans toute la péninsule ibérique.

Ce qui a été trés mal géré par le réseau…

Car en coulisses, plusieurs choses allaient déjà  de travers. Un grand nombre de lignes
de transmission a haute tension dans le centre de I’Espagne étaient hors service pour
des raisons de maintenance. Lun des deux interconnecteurs CCHT (Courant continu a
haute tension) vers la France était en panne. Et tandis que I’Espagne exportait de
l’électricité a une capacité quasi maximale du fait d’une production solaire abondante,
trés peu de générateurs thermiques conventionnels étaient en ligne — seulement onze
unités nucléaires, au charbon et au gaz dans l’ensemble du pays. Ces générateurs
synchrones ont la capacité d’atténuer les variations de tension, ce qui n’est pas le cas
des installations renouvelables. Ce jour-la, les centrales classiques étaient en majeure
partie a l’arrét.

Peu aprés midi, de petites oscillations ont commencé a apparaitre sur la tension du
réseau. A 12 h 32, une centrale solaire de Castilla-La Mancha s’est mise hors service a la
suite d’une soudaine surtension. Cela a entrainé une réaction en chaine qui n’aurait
jamais dd se produire. Les tensions ont de nouveau grimpé et d’autres groupes solaires
se sont déconnectés. En |’espace de quelques minutes, les unités renouvelables et
conventionnelles ont commencé a se déconnecter en cascade. Ce n’est qu’ensuite que la
fréquence a commencé enfin a baisser, mais a ce moment-la, la majeure partie du
systéme s’était déja effondrée. Le rapport décrit !’événement non pas comme un
effondrement typique dd a une sous-fréquence, mais comme une cascade alimentée par
la surtension.

Un système électrique incapable de faire face aux surtensions en
cascade

Pour les enquêteurs, les capacités capables de stabiliser le reseau étaient amplement
suffisantes. Mais elles n’étaient tout simplement pas en ligne parce que la priorité était
donnée aux renouvelables, ce que les enquêteurs se gardent bien de dire… Léolien et le
solaire ne sont pas techniquement en cause, leurs avantages et leurs faiblesses sont
connus, notamment l’absence d’inertie et la nécessité de transformer du courant continu
en courant alternatif. Le système électrique n’était pas configuré pour faire face a des
variations de tensions trop importantes. Pas assez de contrôle de la tension en temps
réel, manque de capacités de transmission et même des erreurs dans la mise en place
des règles de protection du réseau.

La panne a mis en évidence les faiblesses du réseau. Les stations collectrices partagées,
ou se connectent plusieurs grands parcs photovoltaïques ou éoliens, sont devenues des
points de fragilité systémique. Leur sécurité doit être renforcée et la défaillance de l’une
d’entre elles ne doit pas se propager aux autres. II faut ainsi donner la priorité aux
équipements a réaction rapide tels que les réacteurs et les dispositifs FACTS (Systèmes
de transmission flexible en courant alternatif) plut6t que de se contenter d’augmenter les
capacités renouvelables qui ne règlent pas les problèmes.

Signal d’alarme

Avec seulement 3% de capacité d’interconnexion avec les marchés voisins, le système
ibérique manque cruellement de tampons externes. Le rapport recommande d’accélérer
la construction de liaisons haute tension prévues de longue date avec la France et le
Portugal.

Le blackout d’avril en Espagne est un signal d’alarme. II est impératif dans les pays qui
ont fait le choix des renouvelables intermittents de construire des systèmes électriques
adaptés a leur fonctionnement erratique. Il faut 6tre capable de gérer la variabilité, de
répondre aux chocs et de coordonner des milliers de sites de production variés en temps
réel.

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La rédaction

 

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