Sous la férule partisane et incompétente de l’UE et du Président de la République, un gouvernement fourvoyé par RTE et poussé au crime par la toxique impéritie d’une ADEME pesant lourd dans les finances publiques perpètre sciemment le naufrage économique de la France, avec la complicité des technologies énergétiques chinoises. L’histoire retiendra ce forfait sous le nom de « sous-traitance du programme d’indigence énergétique PPE3. » : telle est, sommairement décrite, l’alarmante descente aux enfers programmée du pays, que le peuple français se doit de faire massivement circuler.
Tribune d’André Pellen – avril 2025
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/une-france-plus-dechiree-plus-260336#google_vignette
Analyse de la FED
Une transition énergétique qui détruit la France
Un malentendu persiste dans le débat public : celui d’une transition énergétique forcément vertueuse, présentée comme inévitable et bénéfique. Pourtant, dans cette tribune virulente, André Pellen expose une toute autre réalité. Selon lui, en s’enfonçant dans une politique fondée presque exclusivement sur les énergies renouvelables, la France creuse sa propre tombe économique.
Depuis plus de vingt ans, des centaines de milliards d’euros ont été investis dans l’éolien et le solaire. Ces sources d’énergie, bien qu’attrayantes sur le papier, sont par nature intermittentes. Elles produisent peu, quand elles produisent, et forcent le pays à importer massivement dès que le vent tombe ou que le ciel se couvre. Et pourtant, le plan pluriannuel de l’énergie PPE3, censé guider la politique énergétique française, pousse encore plus loin cette logique déjà bancale.
Ce choix a un prix. Il pèse sur les ménages, sur les entreprises, sur les finances publiques. Les factures augmentent, la compétitivité s’érode, et l’État continue de subventionner des filières qui ne garantissent ni autonomie, ni abondance. Pour Pellen, c’est moins une stratégie qu’un entêtement, mené au nom d’un idéal devenu dogmatique.
Il critique aussi, avec une virulence assumée, l’hypocrisie des débats publics censés accompagner ces décisions. Selon lui, ces consultations sont un leurre pseudo-démocratique, un simulacre où l’on donne la parole pour mieux ignorer les objections. Les décisions sont prises d’avance, les orientations verrouillées. Ce processus, sous couvert de participation, étouffe en réalité toute contestation sérieuse.
Dans ce contexte, le nucléaire reste en retrait. L’auteur rappelle que cette filière – malgré ses défauts et les controverses – a été le pilier de notre indépendance énergétique. Il invite à en parler sans tabou, sans le réduire à une caricature, ni en faire un bouc émissaire.
Ce qui est en jeu dépasse la technique. Il s’agit d’un choix de société. Sans énergie fiable et accessible, il n’y a ni industrie, ni emploi, ni souveraineté. La transition écologique ne doit pas devenir un fardeau économique, ni un outil d’appauvrissement collectif.
Aujourd’hui, 160 sénateurs ont demandé la remise à plat du plan PPE3. Ils ne doivent pas rester seuls. Il est encore temps de sortir du déni, de rétablir un vrai débat, et de construire une politique énergétique qui ne sacrifie ni le présent, ni l’avenir.