400 panneaux solaires incendiés par des opposants à une centrale photovoltaïque ?

Depuis quelques mois, l’ambiance devient irrespirable du côté de la Montagne de Lure. Le projet photovoltaïque de Cruis, dans les Alpes-de-Haute-Provence, est l’objet de vives tensions entre Boralex, le porteur de projet, et des opposants écologistes qui y voient une menace directe pour la biodiversité locale. Après de nombreuses manifestations, les revendications sont montées d’un cran, puisque qu’un stock de panneaux solaires aurait été volontairement incendié. 

D’une emprise de 17 hectares pour une puissance de 14,8 MWc, la future centrale photovoltaïque, portée par la société Boralex, est située sur une ancienne parcelle forestière qui avait été victime d’un feu de forêt en 2004. Si l’entreprise et certains élus locaux ont assuré que la parcelle n’avait que peu d’intérêt pour la biosphère du fait d’un sol très caillouteux, celle-ci ne fait pas moins partie d’une zone classée réserve de biosphère par l’Unesco. Elle abriterait près de 88 espèces protégées. Et si la société avait bien reçu, en 2020, une dérogation permettant la construction de la centrale, d’autres espèces protégées ont été découvertes depuis.

Les panneaux solaires incendiés / Image : BFMTV DICI.

Préservation de la biodiversité ou production d’énergie solaire, faut-il choisir ?

Les énergies renouvelables sont-elles incompatibles avec la biodiversité ? C’est la question que l’on peut légitimement se poser face à de tels projets. Pourtant, il semblerait que les centrales photovoltaïques ne soient pas si néfastes pour la biodiversité qu’on ne pourrait le penser. D’abord, leur structure légère permet de ne pas utiliser de béton, ou très peu, contrairement aux parcs éoliens par exemple. Plusieurs études, aux États-Unis comme en Europe, tendent à montrer que ces infrastructures auraient même un impact positif, laissant intact les structures d’habitat de nombreuses espèces tout en servant de refuge pour d’autres. Ils seraient particulièrement prisés des insectes, reptiles, amphibiens et même de certaines espèces d’oiseaux des champs qui viennent y faire leurs nids.

À LIRE AUSSIPourquoi ces habitants ne veulent pas d’une centrale solaire agrivoltaïque ?

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Clap de fin pour le solaire et l’éolien en France

Eolien

L’avant-projet de loi sur la souveraineté énergétique a été divulguée, et elle a eu l’effet d’une douche froide en ce début d’année. « Fin des énergies renouvelables en France ! », « Manque de respect pour la filière ! », les critiques n’ont cessé de pleuvoir. Mais qu’en est-il réellement ? Que dit le texte ?

C’est la première partie de l’avant-projet de loi qui nous intéresse dans cet article. Elle a pour objectif de modifier l’article L100-4 du Code de l’Énergie concernant deux aspects : les objectifs énergétiques généraux d’une part et les moyens de production d’autre part. Et ce sont bien ces deux aspects qui ont suscité un tollé. Regardons davantage en détail.

Des objectifs moins contraignants ?

Le tableau ci-dessous récapitule les modifications les plus importantes proposées en ce qui concerne les objectifs généraux de la politique énergétique.

Texte en vigueur

Modification proposée

Article L100-4 I.1°

Réduire les émissions de gaz à effets de serre par rapport à 1990 de 40 % en 2030

Neutralité carbone à l’horizon 2050

Article L100-4 I.1°

Tendre vers une réduction de 50 % entre 1990 et 2030 (en excluant les variations associées à l’usage des terres et à la foresterie)

Article L100-4 I.2°

Réduire la consommation énergétique finale par rapport à 2012 de 7 % en 2023, 20 % en 2030 et de 50 % en 2050

Article L100-4 I.2°

Tendre vers une réduction de la consommation énergétique finale par rapport à 2012 de 7 % en 2023, 30 % en 2030 et de 50 % en 2050

Article L100-4 I.3°

Réduire la consommation énergétique primaire des énergies fossiles par rapport à 2012 de 40 % en 2030

Article L100-4 I.3°

Tendre vers une réduction de la consommation énergétique primaire des énergies fossiles par rapport à 2012 de 45 % en 2030 et 60 % en 2035.

Le texte évoque des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de la consommation énergétique finale et de la consommation des énergies fossiles. De manière générale, on constate que le gouvernement propose de rendre ces objectifs plus ambitieux, mais, dans le même temps, change la formulation de « réduire » vers « tendre vers une réduction ».

Suppression des objectifs chiffrés de sources d’énergie renouvelable

Le tableau ci-dessous récapitule certaines des modifications proposées en ce qui concerne le mix énergétique :

Texte en vigueur

Modification proposée

Pas de mention de capacité nucléaire

Article L100-4 II.2°

Maintenir une puissance installée de capacité électronucléaire d’au moins 63 GW, avec une disponibilité  + objectifs de disponibilité.

Article L100-4 III.1°

Nouvelles constructions : au moins 9,9 GW engagés en 2026, et 13 GW engagés au-delà

Pas de mention des capacités pilotables hors nucléaire

Article L100-4 II.3°

Maintenir la puissance installée Conversion progressive à des combustibles bas-carbone

Article L100-4 I.4°

La part des énergies renouvelables doit être portée à 23 % en 2020 et 33 % en 2030. Mention de l’énergie hydraulique, des éoliennes et de l’agrivoltaïsme.

Article L100-4 II.3°

Assurer un déploiement des énergies renouvelables permettant d’assurer la couverture des besoins en électricité en sus des moyens nucléaires et pilotables hors nucléaire. Favoriser le développement de flexibilité telles que la modulation de la consommation et de la production d’énergie électrique et le stockage d’énergie.

Article L100-4 I.8°

Autonomie énergétique et un mix à 100 % d’énergie renouvelable pour les collectivités d’outre-mer à l’horizon 2030.

Article L100-4 II.6°

Mix énergétique à 100 % d’énergie renouvelable à l’horizon 2030 et l’autonomie énergétique à l’horizon 2050.

Article L100-4 I.9°

Multiplier par cinq la quantité de chaleur et de froid renouvelables et de récupération à l’horizon 2030

Article L100-4 II.4°

Viser une part de 45 % de chaleur et de froid renouvelable dans la consommation de chaleur et de froid en 2030 et de 55 % en 2035.

Article L100-4 I.10°

Hydrogène bas-carbone à environ 20 % à 40 % des consommations totales d’hydrogène à l’horizon 2030

Plus de mention de l’hydrogène

Le changement de formulation de l’avant-projet de loi est significatif. D’un objectif chiffré fixé à une valeur 33 % de part d’énergie renouvelable pour 2030, tout objectif chiffré est supprimé. Dans le même temps, le texte sanctuarise une puissance installée nucléaire de 63 GW. L’émoi de la filière renouvelable peut se comprendre, notamment lorsque les modifications de l’avant-projet de loi se présentent sous une forme quelque peu technocratique : « Les 4° à 11° du I et le Ibis sont supprimés. ».

En France, environ 20 % de la consommation finale d’énergie primaire provient aujourd’hui du secteur nucléaire. Sous l’hypothèse d’une division par deux de cette consommation finale, et, au premier ordre, une production nucléaire constante, la part de l’énergie nucléaire augmenterait à 40 %. Resterait-il 60 % du mix disponibles pour l’extension des énergies renouvelables ? Il est difficile de répondre à cette question, car la réponse dépend d’une part de l’électrification des usages lancée massivement par ailleurs (transport électrique et pompes à chaleur) et de la réduction effective de la part des énergies fossiles. Il est toutefois possible d’affirmer que le gouvernement n’a pas décidé de l’arrêt des énergies renouvelables.

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L’éolien et le solaire remplacent-ils vraiment le nucléaire en France ?

Quelles seront les suites ?

Depuis, le ministère de l’Économie a récupéré la compétence de l’Énergie, et un nouveau texte intitulé « saisine rectificative au projet de loi relatif à la souveraineté énergétique » aurait été communiqué depuis le 17 janvier. Dans ce texte, tout le Titre I de l’avant-projet de loi aurait été supprimé.

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Montages financiers de certaines sociétés éoliennes françaises 

Éolien: Possible conflit d’intérêts au Crédit Mutuel ? 

https://factuel.media/argent-public/articles/possible-conflit-dinterets-au-credit-mutuel_tco_20619671

LÉO LE CALVEZ

7MIN

INFO FACTUEL – Le numéro 2 de la Banque Transatlantique du Luxembourg se trouve-t-il au coeur d’un conflit d’intérêts ? Fabrice Bonischo, numéro 2 de la Banque Transatlantique du Luxembourg, une filiale à 100 % du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, est aussi l’administrateur d’une holding du nom de An Muileann. La holding est le point de transit entre de nombreuses petites sociétés de production d’électricité éolienne française aux comptes douteux et le Luxembourg.

 
Application du Crédit Mutuel
 
Application du Crédit Mutuel SOPA IMAGES/SIPA

Fondée en 1989 par le Crédit Mutuel, la Banque Transatlantique Luxembourg est une banque privée de droit luxembourgeois et une filiale de Banque Transatlantique. Membre du Comité de direction, Fabrice Bonischo y tient le poste de Directeur Associé et représente ainsi la deuxième figure la plus importante de la banque. Le nom de cet homme, plutôt discret, apparaît également dans le conseil d‘administration d’une holding de sociétés d’énergie éolienne.

Zone d’ombre des énergies renouvelables, ces petites sociétés à responsabilité limitée de production d’électricité sont difficiles à quantifier de manière précise à l’échelle nationale. Selon les chiffres de l’Observatoire de l’éolien, publiés dans son édition de 2023, le secteur emploie un total de 28.266 personnes. Les emplois directs et indirects sont en constante augmentation et s’appuient sur 900 sociétés présentes sur toutes les activités de la filière éolienne. Ces sociétés sont autant de groupes industriels que de TPE.

Elles sont donc très nombreuses, dans le marché de l’éolien, à disposer de petits capitaux de départ compris entre 1000 et 3000 euros. Un montant dérisoire, qui implique que leur responsabilité ne pourra jamais être engagée au-delà, en cas de faillite. Ce montant est encore plus surprenant à la vue de leur objet social, qui consiste en « la réalisation de parcs de production d’énergies renouvelables et plus particulièrement la construction et l’exploitation de parcs éoliens, le montage, le financement, l’ingénierie et l’exploitation d’opérations de développement des énergies, notamment renouvelables et fossiles » (source Papers). En somme, une mission qui implique de manipuler des dizaines de millions d’euros.

Nous avons découvert qu’elles sont nombreuses à être liées au Luxembourg via une holding du nom d’An Muileann et dont l’administrateur n’est autre que Fabrice Bonischo, le numéro 2 de la banque Transatlantique du Luxembourg, une filiale à 100 % du Crédit Mutuel Alliance Fédérale.

Un marché opaque sur fond de deniers publics

La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) publiée au Journal officiel du 18 août 2015, engageait la France dans la lutte contre le dérèglement climatique et à la préservation de l’environnement. Des plans d’action ont été mis en place dont le développement de l’énergie éolienne.

Dans le souci d’encourager le développement de l’éolien, l’État Français décide d’un prix de rachat de la production d’électricité éolienne plus élevé que ceux du marché afin de soutenir le secteur. Au-delà du prix de vente garanti, le financement de l’éolien se base sur la prise en charge de l’environnement électrique, comme par exemple les réseaux ou encore les raccordements. Le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) a été créé en 2000, donnant à Enedis et RTE les moyens financiers d’adapter leurs outils. Le TURPE représente plus de 30% de la facture d’électricité des ménages français. En clair, le contribuable participe très largement au développement de l’énergie éolienne. En contrepartie, le secteur manque de transparence et l’industrie échappe souvent à l’impôt.

Les sociétés de production d’électricité éolienne s’organisent dans une logique de poupées russes. Derrière le nom d’une entreprise se cachent en réalité plusieurs entités. Nous avons ainsi découvert une cinquantaine de sociétés liées au Luxembourg via une holding du nom d’An Muileann et dont l’administrateur n’est autre que Fabrice Bonischo, le numéro 2 de la banque Transatlantique du Luxembourg, une filiale à 100 % du Crédit Mutuel Alliance Fédérale. L’actionnaire principal de la holding An Muileann est la société Odessa Securities, épinglée par les Panama Papers.

Des chiffres d’affaires en baisse et pourtant des actifs toujours plus grands

À regarder de près les comptes de certaines de ces cinquante sociétés, des questions apparaissent. « Parc Éolien de l’Abbaye » est par exemple l’une des sociétés de production d’électricité dont les comptes ont attiré notre attention. Son chiffre d’affaires en 2016 était d’un peu moins de 90.000 euros, trois ans plus tard, en 2019, il passe à 39.000 euros. Soit une perte de plus de 50.000 euros. En 2020, le chiffre d’affaires est de 19.300 euros et reste identique en 2021. Pourtant, son résultat net est déficitaire jusqu’en 2019 de 103.000 euros. En 2020, il remonte à 51.000 euros avant d’exploser les compteurs en 2021 avec 1,89 million d’euros de résultat net. Comment, en cinq ans, le chiffre d’affaires de la société a-t-il pu baisser alors que le résultat net de la société a explosé ?

L’explication se trouve dans les produits financiers de participation qui, dans le cas de cette société, se sont élevés à 1.934.000 euros pour 2021. En théorie, les produits financiers de participation sont censés être des placements avec les excédents de trésorerie d’une entreprise, à l’occasion de son exercice comptable.

En 2019 et 2020, le « Parc Éolien de l’Abbaye » avait plus d’un million d’euros de trésorerie malgré des résultats déficitaires. En déduction, cette société a réalisé des placements qui lui ont rapporté de l’argent, avant d’affecter cela à son résultat net jusqu’à être déficitaire l’année suivante. Pourtant, compte tenu des prix garantis par l’État, elle n’aurait jamais dû être à perte pendant plusieurs années.

Des anomalies dans les 50 sociétés éoliennes

Il est fort probable, selon un expert en écriture comptable qui a requis l’anonymat, que « le résultat net a été remonté sous forme de dividendes à l’associé unique, auquel cas, compte tenu du secret fiscal luxembourgeois, on ne peut y avoir accès ».

Au-delà de l’exemple du « Parc Éolien de l’Abbaye », d’autres anomalies se remarquent dans toutes les autres sociétés de production. Leurs noms commencent toutes par « Parc Éolien », elles n’enregistrent chacune aucun salarié et sont toutes dirigées par deux hommes, Stanislas et Xavier de la Rochefoucauld. Toutes affichent également des cascades comptables qui défient la logique.

Un lanceur d’alerte, expert anonyme qui nous a contactés et qui a réalisé un travail d’enquête en sources ouvertes sur la rentabilité des énergies renouvelables explique : « Les chiffres d’affaires des sociétés exploitantes évoquées sont limités, voire très bas, on en conclut qu’elles produisent très peu d’électricité. A contrario elles ont énormément d’argent dans les actifs circulant, on ne sait pas où part cet argent car elles appartiennent toutes à une holding luxembourgeoise, elle-même détenue par un actionnaire unique basé au Panama et cité dans les Panama Papers. » Et de s’interroger : « Je me demande si les parcs éoliens rattachés à ces sociétés dites “Parc Éolien” existent vraiment. »

Des sociétés en poupées russes

En effet, la société Parc Éolien de l’Abbaye a été créée le 22 avril 2016 par Thierry Cazette de Saint-Léger avec un capital de départ de 3000 euros. L’associé unique, autrement dit l’actionnaire, se nomme Financier Caravelle II, une SOPARFI, soit un terme juridique utilisé pour désigner une holding Luxembourgeoise. Elle est elle-même détenue par une autre holding basée au Luxembourg, la Compagnie Financière AN MUILANN dont l’actionnaire unique est la société ODESSA SECURITIES S.A.

Cette société détient son siège au Panama et s’est retrouvée citée dans les Panama Papers, affaire révélée en 2016 par le consortium international des journalistes d’investigation. Un élément embarrassant apparaît dans la comptabilité de la société FC II-Parc Éolien I, fondée par Thierry Cazette de Saint-Léger et où l’associé unique est la Financière Caravelle, qui appartient à la holding Muileann. Lors de sa création, il a fallu acter le dépôt des 3000 euros de capital de départ. Dans ce cas précis, c’est la banque de Fabrice Bonischo qui s’en est chargée. C’est donc la banque que dirige un des administrateurs qui a certifié la somme de départ.

Pour notre expert anonyme, « il convient de s’interroger sur le nombre de sociétés qu’a certifié le Crédit Mutuel Luxembourgeois dans lesquels son numéro 2 était administrateur de l’actionnaire. »

Un conflit d’intérêts qui ne dit pas son nom

Selon l’Agence Française Anticorruption, « il est dès lors pertinent de considérer que constitue un conflit d’intérêts toute situation d’interférence entre la fonction exercée au sein d’une entreprise et un intérêt personnel, de sorte que cette interférence influe ou paraisse influer sur l’exercice loyal de la fonction pour le compte de cette entreprise ». Une définition qui interroge sur la double activité de Fabrice Bonischo.

Factuel a sollicité le numéro 2 de la Banque Transatlantique du Luxembourg, sur la compatibilité de ce cumul de fonction,  notamment sur le fait qu’il était administrateur d’une holding dont l’actionnaire unique est une société issue des Panama Papers. Fabrice Bonischo n’a pas répondu à notre demande.

Le lanceur d’alerte a décidé de se rapprocher de l’association Anti-Corruption « AC!! » qui étudie actuellement la possibilité de saisir la justice française. Son président, Marcel Claude, se refuse à tout commentaire pour le moment.

Thierry Cazette de Saint-Léger, Stanislas et Xavier de la Rochefoucauld ont été contactés via leur cabinet d’avocat Toulousain à qui ils ont donné pouvoir dans les statuts des sociétés. Nous n’avons, à cette heure, reçu aucune réponse de leur part.

« Ce mélange des genres pose des questions. Je m’étonne que le Crédit Mutuel soit aussi souple sur la double casquette du numéro 2 de sa filiale luxembourgeoise. Les autorités de contrôle – bien que leurs homologues luxembourgeois fassent un excellent travail – devraient s’alarmer que Fabrice Bonischo soit lié à une holding détenue par un actionnaire cité dans les Panama Papers. Cela pose des questions sur notre souveraineté énergétique et sur les sociétaires du Crédit Mutuel, qui sont, rappelons-le, des contribuables français qui payent très cher leur électricité pendant que d’autres font des jeux comptables avec ces sociétés offshores », conclut notre lanceur d’alerte.

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Eolien : vos maires s’opposent !

 
NORMANDIE 
SEINE-MARITIME 
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Projet éolien: « une imposture écologique », selon la maire de Vorly, Corinne Lefebvre

https://www.leberry.fr/vorly-18340/actualites/projet-eolien-une-imposture-ecologique-selon-la-maire-de-vorly-corinne-lefebvre_14443577/

Publié le 29/01/2024 à 11h00

Projet éolien: "une imposture écologique", selon la maire de Vorly, Corinne Lefebvre
Le projet d’implantation d’un parc éolien à Vorly est très suivi par la municipalité qui parle d’une « imposture écologique  » (photo d’illustration) © Agence BOURGES

Lors de ses voeux à la population, la maire, Corinne Lefebre, a présenté les projets 2024, et rappelé que le conseil municipal « a fortement combattu cette imposture écologique » que représente le projet d’implantation éolien prévu sur la commune

Après un retour sur les projets réalisés en 2023, la première édile a annoncé le début des travaux du city-stade et de l’espace fitness pour ce printemps. Ce projet sera subventionné à hauteur de 80 % avec un reste à charge de 20 % pour la commune.

Les pistes d’investissement pour 2024

Toujours pour 2024, des pistes d’investissement sont en réflexion dont la fin de l’aménagement du cimetière avec l’installation d’un jardin du souvenir ; la réfection de la chaussée de la RD71 (Chambon – Levet) pour un aménagement destiné à réduire la vitesse et la modification de la salle des fêtes (vitres et chauffage).

Parmi les autres sujets abordés par l’élue, un point particulier est suivi avec attention par la municipalité. Il s’agit du projet d’implantation éolien. « Si le mât est aujourd’hui démonté, la menace est toujours là et nous devons être vigilants. Notre conseil municipal a fortement combattu cette imposture écologique », a déclaré l’édile.

De grands projets pour 2024 à Levet

Puis, Corinne Lefebvre est revenue sur les nouvelles mesures de tri des déchets, Vorly ayant été désignée par Bourges Plus comme commune test pour cette expérimentation.
Dorénavant tout dépôt de bio-déchets est interdit dans le bac vert. En plus des composteurs individuels reçus par les habitants, un composteur partagé a été installé sur le parking de l’atelier municipal. Les bacs seront ramassés les semaines paires.

Vandalisé, le mât de mesure installé pour un projet de parc éolien à Vorly sera remplacé au printemps

La maire a conclu son discours sur une note pleine d’espoir puisque, contrairement à beaucoup de communes qui connaissent une baisse de leur population, Vorly a enregistré une augmentation de la natalité passant de 248 à 255 habitants.

 
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