La ministre Agnès Pannier-Runacher n’a pas trouvé de meilleur argument pour défendre une politique énergétique ruineuse que… la fin du monde.
À l’entendre, voter un moratoire sur les éoliennes serait équivalent à vouloir supprimer l’eau, l’industrie, la vie et la paix dans le monde oui la paix dans le monde.
Désormais, tout est lié.
Selon la ministre, un enfant né aujourd’hui en France vivra « à +4°C » en 2100. Ce chiffre brandi comme une sentence biblique devient le justificatif magique pour imposer une Programmation pluriannuelle de l’Energie PPE3 absurde : Doublement du parc éolien terrestre, soit 20.000 éoliennes géantes, multiplication par 10 de l’éolien offshore soit 50 parcs en mer, multiplication par cinq du solaire., un programme démesuré et surtout… parfaitement inefficace dans un pays où l’électricité est déjà décarbonée.
Le climat, alibi en or pour décisions en carton
La stratégie est vieille comme le monde : faire peur pour faire taire.
Le prix de l’électricité doublé ? C’est pour sauver les ours polaires.
Les Français modestes ne peuvent plus se chauffer ? C’est pour protéger l’industrie (qui ferme).
On rase les paysages, on arrose de subventions les promoteurs ? C’est pour notre indépendance (en important des panneaux chinois).
Ces propos rejoignent ceux de l’inénarrable Sandrine Rousseau, députée écologiste en service permanent, qui hurlait à la tribune il y a quelques jours que le moratoire énergétique mettrait « en danger la vie sur Terre » – rien que ça.
Quand l’argument ne suffit plus, l’hystérie devient ligne politique.
Pendant ce temps, les faits… La ministre agite des vagues de chaleur, des nappes phréatiques et des décrets comme d’autres jettent des sorts, espérant que personne ne regarde la réalité :
Une politique énergétique pilotée par l’idéologie, non par la raison ;
Des filières coûteuses, instables, inefficaces ;
Et une facture énergétique qui explose, le doublement des factures d’éléctricité sans aucune réduction mesurable des émissions de CO₂.
Et ceux qui s’opposent ?
Ce sont les populistes, les méchants, les saboteurs.
« Est-ce qu’ils veulent que demain on n’ait plus d’eau ? » demande sérieusement la ministre.
Non Madame, ils veulent juste qu’on arrête de ruiner un système qui fonctionnait, pour enrichir quelques lobbys sous prétexte de sauver le climat à coups d’éoliennes allemandes et de panneaux chinois.
Contact: Jean-Louis Butré 06 80 99 38 08
contact@environnementdurable.net
Références: Pannier Runacher – Transcription des interviews sur France Inter le 1er juin , TV Matinale de France Info – le 24 juin répondant à Alix Bouilhaguet
Sandrine Rousseau -Moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque : «un suicide collectif» dénonce Sandrine Rousseau sur Europe1 le 20 juin
24/06/2025 Ce 26 juin, l’Assemblée nationale a validé indirectement le maintien du Programme Pluriannuel de l’Énergie (PPE 3), confirmant une trajectoire de déploiement massif des énergies renouvelables : doublement du parc éolien terrestre, multiplication par 10 de l’éolien offshore soit 50 parcs en mer, multiplication par cinq du solaire.
Le moratoire de bon sens, proposé pour évaluer les impacts réels de cette stratégie, a été rejeté – principalement à cause du revirement opportuniste de certains députés Les Républicains, plus préoccupés par leurs calculs électoraux que par la sécurité énergétique du pays.
Cette décision, non définitive car l’examen des textes législatifs concernés se poursuit notamment au Sénat, a été prise sans la moindre réévaluation technico-économique et elle ignore sciemment les avertissements clairs et récents venus d’Europe du Nord, où plusieurs États en avance sur le renouvelable affrontent déjà les conséquences extrêmement graves et directes d’un déséquilibre réseau incontrôlé.
En Espagne, un blackout massif est survenu récemment. Il illustre les limites d’un système basé sur l’intermittence solaire, aggravée par un réseau inadapté aux fluctuations de production. Mais deux alertes beaucoup plus structurelles viennent de tomber, les 26 et 27 juin, au Danemark et aux Pays-Bas, deux des pays les plus avancés dans l’intégration des renouvelables.
Aux Pays-Bas, la situation est critique : le réseau est saturé. Plus de 12 000 entreprises attendent un raccordement électrique, de même que plus de 8 000 producteurs d’énergie solaire ou éolienne. De nombreux quartiers, projets de bornes de recharge ou pompes à chaleur sont bloqués. Le pays, champion du monde du solaire par habitant, se heurte à un réseau non dimensionné pour absorber l’électrification rapide. TenneT, gestionnaire de réseau, estime que les risques de rupture augmenteront fortement après 2030. Malgré un prêt d’urgence de 44 milliards d’euros, les besoins atteignent plus de 200 milliards, pour 100 000 km de câbles à poser d’ici 2050. (1)
Au Danemark, pionnier du renouvelable avec 50 % d’énergies vertes dans son mix, le système entre en crise d’équilibrage. Le pays a enregistré 485 heures à prix négatifs au premier semestre 2025. La production excède les besoins, faute de consommation adaptée et de stockage. Le dernier appel d’offres éolien offshore a été un échec total. Le Danemark dépend désormais fortement de ses voisins pour équilibrer son réseau. Il est, selon Energinet, le pays le plus dépendant de l’Union européenne en matière de stabilité électrique. Les réserves d’urgence sont insuffisantes, et l’arrivée massive d’onduleurs chinois rend plus difficile la régulation de la fréquence, mettant en danger les reaux informatiques(2)
Dans ce contexte, la décision française des députés d’accélérer coûte que coûte le déploiement des renouvelables, sans moratoire pour étudier ce qui se passe, sans arbitrage technico-économique indépendant, relève d’un aveuglement et d’une surdité grave qui ruinera durablement le pays.
Plutôt que d’imiter les erreurs de ses voisins, ou de suivre servilement les injonctions de l’Allemagne, qui, avec l’Energiewende, a détruit la compétitivité énergétique des pays européens, la France aurait dû tirer les leçons de leur expérience.
Nous courons vers une fragilisation majeure de notre système électrique, un doublement du prix de l’électricité, une désindustrialisation énergétique, et un risque réel de blackout systémique.
Bonjour Mr (Mme) le maire de la commune de …….. Adresse…….. Code postal …..
envoyé par mail à tous les maires de Bretagne
La Fédération Environnement Durable appelle à rejoindre la manifestation nationale soutenu par le mouvement des #Gueux, la Coordination Rurale, les pêcheurs artisans, et de nombreuses associations
Samedi 28 juin 2025 – 10h
ERDEVEN (Morbihan) – Place de la Mairie
Avec Alexandre Jardin à leurs côtés — celui-là même qui a déjà fait plier le gouvernement sur les ZFE — les Gueux et leurs alliés sont bien décidés à stopper cette folie.
Un site emblématique près de Carnac : au cœur des célèbres alignements mégalithiques, joyau de notre patrimoine, qui symbolise à lui seul toute la Bretagne en lutte contre l’invasion des éoliennes terrestres et des parcs offshores qui sont en train tout ravager.
Ce rassemblement pacifique exprime le rejet d’une PPE3 destructrice, qui : – Va sacrifier nos paysages, notre environnement et notre histoire ; – Va faire doubler notre facture d’électricité ! – Ruine les Français : 300 milliards d’euros pour rien (cf. JDD) ; – Imposerait des milliers d’éoliennes et de panneaux solaires.
Venez nombreux ! Défendons nos territoires, notre pouvoir d’achat et l’avenir énergétique de la France et soutenons l’Assemblée nationale qui a voté cette semaine un moratoire concernant l’éolien et le solaire.
L’Union fait la force. Ensemble, faisons barrage à cette folie.
Le récent effondrement partiel du réseau électrique espagnol illustre parfaitement les risques croissants liés aux énergies renouvelables intermittentes (EnRi). Une surproduction solaire incontrôlée, suivie de la déconnexion brutale de 15 GW — soit 40 % de la consommation nationale — a provoqué une instabilité soudaine. La France, incapable d’absorber ce surplus, a dû couper ses interconnexions, provoquant une panne régionale.
Plutôt que d’en tirer les leçons, RTE minimise l’événement, refuse de remettre en cause les EnRi et rassure à coup de propos lénifiants. Pourtant, tous les experts s’accordent : si la PPE3 (Programmation Pluriannuelle de l’Énergie) est validée en l’état, avec une augmentation massive des moyens non pilotables, la France pourrait être le théâtre d’un effondrement électrique majeur, affectant également ses voisins européens. Une stratégie énergétique irréaliste risque ainsi de devenir une catastrophe nationale planifiée.
L’affaire du black-out électrique survenu en Espagne provoque un silence gêné des autorités, propice à de nombreuses rumeurs. La réalité, selon l’ingénieur Jean Bergeal, est beaucoup plus simple : les producteurs espagnols d’énergie solaire ont brutalement décroché du réseau lorsque la production d’électricité a mis le réseau en danger, encouragés par la mécanique européenne de prix négatifs.
Pour comprendre ce qui s’est passé, nous allons nous intéresser à ce qu’on a vu sur le réseau Français et ce qu’on a enregistré dans les jours qui ont précédé ou qui ont suivi ce lundi et qui annonçaient la catastrophe. Pour cela, nous allons considérer les courbes de production par filière fournies sur internet par le site (fort bien fait, d’ailleurs) de RTE baptisé Eco2mix. Ce sont des données absolument incontestables et incontestées ! On peut donc s’appuyer dessus et réfléchir en les analysant, avec confiance.
Voici par exemple (Page suivante) ce qui concerne la journée du mardi qui a suivi le Black-out pour le réseau français : (la consultation de samedi dernier, deux jours avant le blackout, est aussi équivalente et permettait de savoir que ça allait secouer fort en Espagne). Le problème n’était pas de savoir si cela allait arriver mais quand cela allait arriver !
Et ça va se reproduire ! la prochaine fois, il faut se payer toute l’Europe ! Cela aura vraiment de la gueule !
Que voit-on ici ?
Une France exportatrice de plus de dix GW pendant la matinée et pendant la soirée.
Entre les deux, disons de 11 heures à 16 heures, on n’exporte plus et même on importe jusqu’à 6 GW. On constate aussi que notre stockage (STEPs style grand Maison) tourne à plein (on ne turbine pas mais on pompe de l’eau pour la faire remonter. (partie en bleu foncé)
En même temps on voit qu’à partir du lever du soleil, la production photovoltaïque (en orange), commence à monter. Normalement, les autres jours, cette production continue de monter jusque vers midi puis redescend ensuite pendant l’après-midi.
Or, que constate-t-on ici ? Vers onze heures, le photovoltaïque décroche : Par rapport à sa montée « classique », on a perdu environ 6 GW. On a en fait perdu presque la moitié de la production potentielle du solaire ! ça fait un sacré choc, pour le réseau (équivalent à la déconnection de quatre grosses tranches nucléaires). Autre point intéressant à observer : ce qui se passe vers 17 heures : on voit cette marche, cet à-coup net, revenir non seulement sur le solaire mais aussi sur l’éolien.
De quoi s’agit-il ? Qu’est ce qui provoque ces décrochages ?
Et surtout, cela pourrait-il avoir un rapport avec la perte quasi instantanée de 15 GW de production renouvelable en Espagne au début des phénomènes qui ont provoqué le blackout, ce lundi ? Eh bien oui !!!
Il s’est passé quelque chose de spécial à ce moment-là. Quelque chose, d’ailleurs, mis en place par les bureaucrates idéologues incompétents de la commission Européennes.(Humour : n’est-ce pas un pléonasme ?)
Mais que se passe-t-il donc à ce moment ? Consultons maintenant les prix spot de l’électricité échangée sur le réseau Européen :
Voici par exemple ce qui s’est passé aujourd’hui, le 30 avril : j’ai consulté ce site le 28 Avril mais ai oublié d’en faire une capture d’écran. C’était tout à fait similaire.
On voit donc clairement que jusqu’à dix heures, le kWh fourni au réseau était payé. Les producteurs étaient payés pour cela. A partir de onze heures, ce n’était plus le cas et même, à partir de midi, il fallait payer pour écouler son énergie. Les prix étaient négatifs !!!
Que font alors les gros producteurs industriels ? Devinez ? Ils se déconnectent en masse ; bien sûr il ne s’agit pas des petits clients domestiques raccordés sur les réseaux basse tension mais toutes les grosses fermes solaires le font et toutes instantanément. Ils le font d’autant plus que, même déconnectés, ils continuent à être payés ! Ce comportement est celui des photovoltaïques français mais est exactement le même pour les exploitants de parcs espagnols. Ces prix sont valables pour toute l’Europe ! ou plutôt, pour être plus exact, cette surproduction potentielle est valable pour toute l’Europe.
Et ils se reconnectent en masse et tous ensemble, lorsque le prix du kWh, vers 16 heures, redevient positif. (Lorsque le réseau n’est plus en surcharge de production.
Prenons maintenant le cas de l’Espagne : la semaine précédant les écologistes espagnols se targuaient de l’excellence des choix énergétiques faits avec une pointe de 78,5% de renouvelable pour alimenter le réseau.
Cet exemple était monté en épingle à Bruxelles.
Lorsque la production a commencé à excéder la consommation sur la plaque Européenne, , ou risquait d’y arriver, le mécanisme des prix négatifs s’est mis en place.
En Espagne, les panneaux photovoltaïques ont donc été déconnectés en masse. Quand on voit des responsables incapables d’expliquer d’où a bien pu venir cette perte instantanée de 15 GW (15000 MW), on rêve et on se dit que ces gens ne sont pas à leur place ! ou plutôt, ils la ferment pour ne pas perdre leur job ! C’est de l’auto censure ! Et c’est en fait une variante de la corruption généralisée des décideurs. Une honte !
En fait, techniquement, c’est semblable à ce qu’on a observé en France : ils ont perdu la plus grande partie des panneaux solaires photovoltaïques. D’où les 15000 MW de perte !
Rien d’étonnant donc !
Facteurs très aggravants
Les panneaux solaires n’ont aucune inertie mécanique.
Pas plus que les éoliennes§
En France, lorsqu’ un alternateur de 1400 MW est couplé au réseau, ce sont plus de 400 tonnes de ferraille et cuivre qui tournent à 1500 tours/ minute, avec 600 tonnes de turbine qui y est couplée. Cette inertie mécanique, cette énergie cinétique sont énormes et constituent de véritables ancrages pour la stabilité du réseau. En Espagne, il n’y avait que quelques générateurs à gaz et des alternateurs hydrauliques pour stabiliser tout ça. C’était une tâche physiquement impossible à faire, même pour des virtuoses de la gestion des réseaux.
Une remarque : lors d’une mise à l’arrêt d’urgence d’une tranche de centrale nucléaire PWR, à cause de l’effet Xénon, on ne peut reconnecter la tranche qu’au bout d’environ deux jours. Cela poserait des risques d’instabilité neutronique et c’est interdit par les autorités de sûreté.
Les écolos ne vont pas se gêner pour critiquer le nucléaire à ce sujet. Je l’ai déjà entendu ! un comble, mais venant de si bas…
Corollaire : Si cela devait se produire, en France, à la même échelle, on serait dans le noir pendant au moins deux jours, voire plus. C’est un fait ! Une certitude !
Et avec ce que nous prévoit la PPE en cours de signature de décret, on y va tout droit !